Vers une relance du projet de Super League par le Real, la Juve et le Barça cette semaine, avec des modifications

Sous l'impulsion du Real Madrid, du Barça et de la Juve, les trois derniers rescapés du projet, la Super League pourrait renaître de ses cendres.

La Super League va-t-elle renaître de ses cendres? Selon les informations du Telegraph, la Juventus, le Real Madrid et le Barça, les trois "rebelles" du projet de la Superleague, relanceront leur idée cette semaine, en promettant d'abandonner la proposition initiale de faire de certains clubs des membres permanents.

Le président de la Juventus, Andrea Agnelli, doit s'exprimer jeudi lors d'un sommet de l'industrie du sport au cours duquel il devrait présenter les nouvelles propositions de Superligue de son club (ainsi que du Real Madrid et du FC Barcelone), qui supprimeront l'idée très impopulaire de membres permanents et la remplaceront par la qualification traditionnelle en championnat national.

Un projet plus ouvert

Dans son allocution, le président de la Juventus va notamment renoncer au statut de membre permanent "pour maximiser l'impact du jeu sur le bien-être social des électeurs en Europe". Les trois clubs affirment que leur projet est "une reconnaissance d'un système qui est cassé."

Alors que l'UEFA considère le projet comme mort, les trois clubs espagnols et italiens affirment que leur nouveau modèle permettra la création de clubs compétitifs dans des villes européennes qui n'en n'ont pas actuellement (Luxembourg ou Dublin notamment), afin d'avoir accès à "un football de club de qualité". Dans sa première version, la Super League devait accueillir douze membres permanents (Real Madrid, Barça, l’Atlético de Madrid, l’Inter, l’AC Milan, la Juventus, Manchester City, Manchester United, Arsenal, Liverpool, Chelsea et Tottenham) ainsi que huit autres clubs.

Cette tentative de relance de la Super League précède une audience devant la Cour européenne de justice, qui se tiendra plus tard dans l'année et au cours de laquelle les trois rebelles contesteront ce qu'ils appellent la position "monopolistique" de l'UEFA sur le football européen.

AS