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Une joueuse aidée par ses adversaires pour remettre son hijab, d'où vient cette vidéo virale?

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- - Capture écran Storyful

Une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux montre une joueuse d'un club jordanien remettant en place son hijab en plein match, aidée par des adversaires pour lui permettre de ne pas être exposée à la vue de tous. Des images qui trouvent un échos forcément particulier, en plein contexte de débat autour du voile.

Certains y verront une réponse à la polémique qui marque les récents débats politiques en France, d'autres un simple élan de solidarité comme seul le football peut en offrir. L'image fait en tout cas parler. Sur les réseaux sociaux, une séquence montrant une joueuse du club jordanien d'Amman remettant en place son hijab en pleine rencontre.

Un geste à l'abri des regards, grâce au concours de ses adversaires. Cinq joueuses du Shabab Al-Ordon Club - qui ne portaient de leur côté pas le hijab - sont en effet venues l'entourer pour lui permettre de remettre le vêtement en place en toute tranquillité et à l'abri des regards. Une scène ressortie par la plateforme Storyful cette semaine, mais qui daterait selon elle d'il y a un an.

Une séquence qui date de 2018

D'après le site "Truth of Fiction", spécialisé dans la remontée de sources virales de ce type, assure avoir reçu une réponse de la Fédération jordanienne confirmant la tenue de ce match le 5 octobre 2018. Même information du côté d'ABC7. La joueuse d'Amman remettant son hijab, arborant le numéro 16, reste inconnue. les adversaires l'entourant pour lui assurer de la discrétion semblent être Stephanie Naber, Hiba Fakherdine, Shurooq Shathily, Yasmeen Khair et Noor Zoqash.

Au delà de toutes considérations religieuses ou politiques, la vidéo a été vue plusieurs millions de fois. Le relais par ESPN a par exemple bénéficié de plus de 22.000 retweets et de plus de 100.000 likes. La plupart des internautes saluant la sportivité des joueuses de Shabab Al-Ordon, dans une séquence de pure solidarité. Bien loin des polémiques et des avis de chacun.

A.Bouchery