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Ronaldo remet (un peu) en cause la politique de recrutement du Real

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Après avoir plaisanté en expliquant qu’il ne pouvait pas donner son avis sur le trophée de meilleur joueur du Mondial de Messi sans risquer « d’aller en prison », Cristiano Ronaldo continue pourtant à dire exactement ce qu’il pense. Quitte à allumer la politique sportive de son club.

Ça se passe, caméra allumée et grosse montre au poignet. A un événement commercial de la marque Tag Heuer, Cristiano Ronaldo a, l’air de rien, laissé échapper un certain nombre de commentaires sur le recrutement de son club, le Real Madrid, au lendemain d'une défaite 4-2 contre la Real Sociedad. « J’ai mon opinion, très claire, mais je dois calculer et je ne peux pas toujours dire ce que je pense parce que demain je vais me retrouver en une des journaux et je ne le veux pas, explique-t-il avant de poursuivre en s’imaginant dans le fauteuil de Florentino Perez, le président madrilène. « Si j’étais en charge, peut-être que je ferais les choses différemment. Tout le monde a son opinion et est libre de l’exprimer. Si le président pense que la meilleure chose à faire était de signer ces joueurs et de laisser partir les autres, nous devons respecter et supporter cette décision. »

Un nouveau style de jeu

Car les départ d’Angel Di Maria (pour Manchester United) et Xabi Alonso (Bayern Munich) ne semblent pas avoir franchement emballé le surdoué Portugais. A leurs places, la direction sportive du Real Madrid a pourtant réalisé deux énormes coups, en faisant venir James Rodriguez et Toni Kroos. Deux profils différents de ceux de leurs prédécesseurs et auxquels le Ballon d’Or va devoir s’habituer, comme le rapportent des propos CR7 publiés dans AS. « Ça va changer, dit-il. Ce sont des joueurs différents et cela peut changer pour le meilleur ou pour le pire. J’espère que ce sera pour le meilleur. Ils sont de très bons joueurs et devraient bien s’adapter. » Cristiano Ronaldo ne s’adapte pas à ses partenaires. Ce sont ses partenaires qui s’adaptent à lui. Sinon, à quoi ça sert d’être la star ?

Raphaël Cosimano