
Rami : « Je me sens trahi »

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Adil Rami engage le bras de fer. A l’instar d’André-Pierre Gignac à Toulouse, le défenseur lillois ne s’est pas présenté à l’entraînement ce lundi. Et tient à rétablir quelques vérités : « Mon agent a appelé le président Michel Seydoux il y a que temps pour savoir si j’étais transférable. La réponse a été oui. L’OM est donc venu, mais du jour au lendemain, les dirigeants lillois sont revenus sur leur parole. Aujourd’hui, le coach m’a perdu car je me sens trahi », nous a-t-il affirmé lundi après-midi.
Invité du Mercato Show dans la soirée, il a apporté des précisions sur le déroulement des faits, « pour que les supporters connaissent la vraie histoire ». La colère « un peu passée », Rami a expliqué : « Si Lille m’avait dit que j’étais intransférable dès le début, j’aurais fait la gueule un ou deux jours et ce serait passé. Mais mon entraîneur Rudy Garcia a dit à mes dirigeants en milieu de semaine passée qu’on pouvait me laisser partir. Le président a fixé un prix et j’étais quasiment marseillais. Mais une réunion a eu lieu dimanche et on m’a brutalement fermé la porte au nez. »
Rami ne digère surtout pas qu’on ait lié son avenir à celui de son coéquipier Michel Bastos, en partance pour Lyon. « On m’a dit que c’était soit l’un, soit l’autre et que Marseille s’y était pris trop tard. Mais ce sont deux cas différents. Je ne veux pas parler de complot car c'est un mot fort mais ça y ressemble. On m’a fait miroiter la Ligue des Champions et la possibilité de me rapprocher de ma famille et puis, plus rien. J’étais marseillais ! » Le point de non retour semble donc désormais atteint. « Je ne peux pas revenir à l’entraînement avec la même envie après tout ce qu’il s’est passé. J’ai perdu confiance dans le staff technique. On ne m’a pas respecté. »