
Mathieu Peybernes (Lugo): "Pas l'ambition de revenir en France tout de suite"
Que s’est-il passé cet été où vous avez été transféré deux fois?
Ça a été compliqué pour moi. J’ai signé à Almeria juste avant que Turki al-Sheikh ne rachète le club. Il y a eu un changement d’entraîneur ensuite, un changement de directeur sportif et de toute l’ancienne direction. Guti est arrivé comme entraîneur au moment où je venais de faire tous les matchs amicaux. Puis plus rien. J’ai dû trouver une solution très vite. Lugo est arrivé le dernier jour du mercato, j’en ai profité. Je suis heureux de mon choix, je joue, même si c’est en deuxième division.
Comment avez-vous vécu cette situation assez inhabituelle?
C’était dur pour moi car j’étais tout seul à l’hôtel. Je ne m’entraînais même plus avec le groupe alors que j’étais une recrue. Je suis partie le dernier du groupe des "lofteurs", donc j’ai fini par m’entraîner tout seul. Le projet a totalement changé avec l’arrivée des investisseurs d’Arabie saoudite. Ils ont voulu prendre de jeunes joueurs pour pouvoir faire des plus-values ensuite.
Il n’y a pas eu une solution pour revenir en France?
Si, mais j’étais bien en Espagne. Je sortais d’une saison à Gijon où ma famille a adoré. Puis le football est différent ici, même en deuxième division on sent une ferveur un peu plus importante qu’en France. J’aime ça, donc je n’ai pas l’ambition de revenir en France tout de suite.
Vous ne vous attendiez pas à vous retrouver en deuxième division espagnole, comment est le niveau?
J’ai été surpris. C’est moins physique qu’en première division ou qu’en France, mais c’est plus fort techniquement. C’est un style différent. Il a fallu que je m’adapte un petit peu au rythme. Je suis satisfait de mon niveau également, même si collectivement c’est plus difficile. Mais le style me convient bien.
Vous êtes prêté, votre volonté c’est de trouver un club en Liga?
Si c’est possible oui… Mais on doit finir la saison avec Lugo d’abord.