Gouffran : « Je suis dans le flou »

L’attaquant caennais, convoité par le PSG, a bien repris l’entraînement dimanche avec ses coéquipiers. Il donnera sa réponse au président Jean-Louis Fortin en milieu de semaine.

Le feuilleton Yoan Gouffran continue. Alors que lundi s’ouvre le marché des transferts, l’attaquant du Stade Malherbe de Caen a toujours le cœur qui balance entre son club et les sirènes du Paris-Saint-Germain. Donné perdant il y a encore quinze jours, le club normand a semblé marqué des points au cours des dernières 48h.
Gouffran ne s’est pas rendu à la visite médicale du PSG vendredi, alors qu’il se trouvait dans la capitale avec sa famille pour les fêtes. Le lendemain, le président du PSG Alain Cayzac mettait la pression sur l’attaquant en affirmant : « la balle est dans son camp. »
Dimanche, deux indices confirmaient que la balance semble actuellement pencher en faveur du Stade Malherbe. Yoan Gouffran participait au footing de reprise avec ses coéquipiers ; alors qu’au même moment son agent Christophe Horlaville rencontrait les dirigeants du club.
Selon notre correspondant à Caen Christophe Lécuyer, qui a eu Gouffran dimanche soir au téléphone, le président Fortin a fait une « contre-offre intéressante » qui a « même surpris le joueur ».

Paris met la pression

Paris proposerait entre 4 et 5 millions d’euros pour l’achat du joueur. La détermination des dirigeants normands à conserver leur meilleur buteur ex-aequo (5 buts), et le classement actuel du club (4e), ont de quoi convaincre Gouffran de rester.
D’autant qu’aux dires de l’intéressé, les responsables parisiens n’apprécient pas les tergiversations actuelles de l’attaquant. « Ils m’ont fait comprendre que selon eux je n’avais peut-être pas les épaules pour évoluer dans un club en difficulté comme Paris… »
En tous cas, Yoan Gouffran ne cache pas que le climat tendu qui règne autour du club de la capitale, loin du bocage normand, ne l’enchante guère… Paris met la pression, alors que Caen peaufine son offre. Le joueur nous a affirmé qu’il donnerait sa réponse à son président le 2 janvier, loin des caméras et de l’agitation médiatique.

La rédaction - Christophe Lécuyer