Coupet : « Après une année de disette, j’ai faim »

Première recrue du PSG cette saison, Grégory Coupet évoque avec nous son retour en Ligue 1, après une saison en demi-teinte à l’Atletico Madrid.

Grégory Coupet, êtes-vous content d’être le nouveau gardien du PSG ?
Oui, c’est exactement ce que je cherchais. Je suis très chanceux d’avoir atterri au PSG. A partir du moment où j’ai décidé de quitter Lyon (en 2008, ndlr), je pensais avoir tiré un trait sur la Ligue 1. A l’époque, je pensais atterrir en Angleterre, et finalement je suis arrivé en Espagne… Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais !

Comment s’est passé votre recrutement ?
Lorsque j’ai déclaré que je voulais jouer et que j’étais prêt à quitter l’Atletico Madrid, j’ai reçu pas mal de coups de fil dont celui d’Alain Roche (le directeur de la cellule de recrutement du PSG, ndlr). Il voulait prendre la "température" comme on dit, et je lui ai répondu que le PSG était un défi qui pourrait m’intéresser si la place de gardien était libre. C’était il y a plus d’un mois, et Mickaël Landreau n’était pas encore parti à l'époque.

Justement, avez-vous eu l’occasion d'en discuter avec lui ?
Non pas encore. Je crois savoir qu’il était pas mal occupé avec son mariage, mais j’espère l’avoir au téléphone bientôt. Il aura sans doute de bons conseils à me donner.

Êtes-vous déçu par votre saison à l’Atletico Madrid ?
Pas du tout. J’ai eu beaucoup de chances de tomber à l’Atletico Madrid. Ce fût une aventure fantastique humainement. La Liga est un championnat exceptionnel avec des stades pleins d’enfants, de familles... C’est beaucoup plus festif qu’en France. Sportivement, même si j’ai vécu la déroute du Camp Nou (défaite 1-6 face au Barça en championnat), j’ai quand même pu participer à quelques matches…

Vous avez 36 ans, vous avez peu joué la saison dernière à l’Atletico… Que voulez-vous dire à tous ceux qui doutent de vous ?
Simplement qu’ils ont raison d’avoir des doutes… A moi de leur prouver le contraire maintenant, de leur montrer que je suis encore compétitif. Même si je n’ai pas énormément joué la saison dernière, j’ai bossé toute l’année. Après une année de disette, j’ai faim. J’ai toujours beaucoup d’enthousiasme et je vais essayer d’apporter cela à Paris. Si je peux faire profiter certains joueurs de mon expérience en leur donnant quelques conseils, je le ferai aussi avec plaisir.

La rédaction - Luis Attaque