
Gerard Piqué sommé de fournir le contrat de la Supercoupe d'Espagne à la justice espagnole
Le juge chargé de l'enquête sur les irrégularités présumées commises au sein de la Fédération espagnole de football sous la présidence de l'actuel dirigeant Luis Rubiales a demandé à Gerard Piqué de fournir sous dix jours le contrat que sa société a signé avec la RFEF, qui a permis de délocaliser la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite.
Une enquête ouverte fin juin 2022
Le juge qui a formalisé la demande est chargé de l'enquête sur les irrégularités présumées commises par Luis Rubiales, qui aurait emmené la Super Coupe dans le pays arabe en commettant diverses infractions, y compris la vente des droits de diffusion de la Coupe à la Mauritanie et à l'île Maurice.
Un an après les révélations des médias espagnols concernant de possibles irrégularités entre Gerard Piqué et sa société Kosmos, d'une part, et la fédération espagnole, présidée par Luis Rubiales, d'autre part, autour d'un contrat pour la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite, l'enquête se poursuit. Fin juin 2022 un tribunal de Majadahonda (communauté autonome de Madrid) avait ouvert une enquête pour gestion déloyale et corruption.
Des arrangements entre Piqué, son entreprise et la fédé
Ce jeudi, un rapport publié par El Confidencial révèle que le juge a ordonné à l'ancien joueur du FC Barcelone, Gerard Piqué, de remettre le contrat signé avec la RFEF pour l'organisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite. En outre, selon la même source, les factures croisées entre la RFEF et l'Arabie saoudite pour la vente présumée des droits de retransmission de la Copa del Rey font également l'objet d'une enquête.
A l'époque, El Confidencial rapportait que Gerard Piqué aurait empoché jusqu'à 24 millions d'euros de commissions pour l'organisation du tournoi dans le royaume saoudien. Des audios diffusés par le site web traduisait d'une très bonne relation entre les deux hommes, qui trouvaient tous deux un moyen de s'enrichir autour de ce deal avec l'Arabie saoudite. Luis Rubiales avait ensuite admis que Kosmos avait participé à la négociation, mais que la RFEF n'avait rien versé directement à la société de Piqué.