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Scandale de la Fifa: Blatter ne peut pas "surveiller tout le monde"

Sepp Blatter, le président de la Fifa

Sepp Blatter, le président de la Fifa - AFP

Sepp Blatter, le président de la Fifa, a inauguré le 65e congrès de la Fédération internationale ce vendredi. Au lendemain des arrestations de sept hauts responsables dans une affaire de corruption, il s’attend à d’autres mauvaises nouvelles.

Musique d’ambiance, drapeaux des 209 pays membres en toile de fond et enfin, Sepp Blatter qui apparait sur l’estrade pour ouvrir le congrès qui élira, ce vendredi à Zürich (Suisse), le nouveau président de la Fifa. « Ce soir, nous sommes tous unis et rassemblés pour l’inauguration du 65e congrès de la Fifa. » C’est par ces mots que le Suisse, candidat à un cinquième mandat, débute son discours, avec le traditionnel mot de bienvenue.

Il lui faut près de trois minutes pour en venir au scandale qui touche la Fifa depuis ce mercredi et l’arrestation de sept personnes dans le cadre d’une enquête de la justice américaine pour corruption. L’air grave, il lâche : « Vous serez d’accord sur le fait que nous vivons des moments difficiles, sans précédents. Les événements d’hier ont jeté une ombre sur le football et le congrès. » Puis, dans la grande salle du siège de la Fifa, il condamne les fautes présumées des accusés : « Ces actions d’individus, si elles sont prouvées, portent la honte et l'humiliation sur le football et demandent des actions et des changements de nous tous. »

Blatter : « Commencer à restaurer la confiance »

Sepp Blatter poursuit son discours en pointant les agissements d’individus isolés et en se défaussant : « Beaucoup de gens me tiennent responsable. Je ne peux pas surveiller tout le monde tout le temps. » Vient le moment le plus marquant : « Les prochains mois ne seront pas faciles pour la Fifa. Je suis sûr que d’autres mauvaises nouvelles vont suivre, mais ce sera nécessaire. »

Les dernières minutes d’un discours de neuf minutes sont tournées vers le rétablissement de la confiance. Sepp Blatter voit, dans le 65e congrès, le début d’une longue route : « C’est nécessaire de commencer à restaurer la confiance dans notre organisation. » Peut-être dès ce vendredi, avec le duel Blatter-Prince Ali...