
PSG-Monaco ou comment Paris va gérer l’avant-Chelsea
Chaque fois que le printemps arrive, le PSG est confronté au même « souci » : comment gérer le sprint final en Ligue 1 et les matches à élimination directe en Ligue des champions ? Un problème de riches que doit résoudre Laurent Blanc, à une semaine du 8e de finale retour de la C1 face à Chelsea. Car avant de se déplacer à Stamford Bridge, les Parisiens ont deux matches au menu, avec la réception de Monaco, ce mercredi en quart de finale de la Coupe de France (21h), et celle de Lens trois jours plus tard, pour la 28e journée de championnat (17h). Un calendrier plutôt chargé, alors que dans le même temps les Blues ne disputeront qu’une seule rencontre, ce mercredi à West Ham.
Pour compliquer encore un peu plus sa tâche, Laurent Blanc doit composer avec un groupe amputé de cinq éléments importants pour le match contre Monaco, suite aux blessures de Lucas Moura, Yohan Cabaye, Serge Aurier, Thiago Motta et la suspension de Zlatan Ibrahimovic. Une hécatombe qui réduit forcément les possibilités du coach parisien de préserver ses cadres en vue du choc contre Chelsea. « Les solutions sont de faire tourner, mais on a une rotation limitée dans la mesure où notre effectif est limité, peste-t-il. Donc il va falloir bien réfléchir. Je pense que les joueurs sont programmés pour jouer tous les trois jours, je vous le dis franchement. Cette coupure que l’on a eue juste avant le match contre Monaco (0-0) nous a fait énormément de bien, puisqu’on a pu récupérer et aussi un peu travailler. On peut enchaîner, mais il ne faudrait pas qu’on ait de nouveau des blessés et surtout des suspendus. »
Monaco, grande répétition avant Chelsea ?
Pour poursuivre l’aventure en Coupe de France, que le PSG n’a pas remportée depuis l’arrivée des Qataris, Laurent Blanc pourrait de nouveau aligner l’équipe qui a évolué à Monaco dimanche. A savoir un onze composé de : Sirigu – Van der Wiel, Marquinhos, T.Silva, Maxwell – Verratti, D.Luiz, Matuidi – Lavezzi, Cavani, Pastore. Face à Lens, un adversaire supposé plus faible, la rotation pourrait en revanche être plus importante. « On va essayer d’être performants dans tous les matches qui nous sont proposés, mais aussi garder de la fraîcheur pour le match capital contre Chelsea », prévient Blanc. De retour de suspension, Zlatan Ibrahimovic pourrait reprendre sa place à la pointe de l’attaque face aux Nordistes, ce qui permettrait à Edinson Cavani de souffler. Même chose pour Thiago Motta qui, s’il est remis de sa blessure au mollet, pourrait suppléer David Luiz au milieu de terrain.
« Je pense que c’est la meilleure idée parce qu’il faut être honnête, je ne suis pas sûr que l’affiche contre Lens soit la plus motivante pour les joueurs internationaux étrangers du PSG, souligne Grégory Coupet, membre de la Dream Team RMC Sport. Monaco, c’est une répétition "à balles réelles". Il y a une qualification au bout, donc on est dans la configuration de gagner, de marquer, soit tout ce qu’il faut faire face à Chelsea. Répéter les gammes, le système, avec les mêmes bonhommes, c’est certainement une très bonne idée ». Le match retour contre Chelsea commence donc dès ce mercredi, contre Monaco.
Blanc envoie un message à ses attaquants
Ce dimanche à Monaco (0-0), le PSG a multiplié les occasions franches. Mais les attaquants parisiens ont fait preuve d’une incroyable maladresse, ce qui a forcément agacé Laurent Blanc. « Je ne fais que leur dire de se concentrer, d’être plus agressifs, plus déterminés devant le but, explique l’entraîneur du PSG. C’est à améliorer parce que pour un attaquant, c’est capital. A la fin de la saison, ce qui compte le plus, c’est le nombre de passes et de buts. » Quant à la différence de rendement d’Edinson Cavani en L1 (8 buts en 24 matchs) et en Ligue des champions (6 buts en 7 matchs), Blanc attend là encore un peu plus de son attaquant : « A nous, le staff, de convaincre le joueur pour qu’il soit plus déterminé en championnat, parce que les buts sont importants en Ligue des champions, en coupe ou en championnat. Et je pense que quand tu es réellement un buteur, quel que soit le match tu as envie de marquer, donc il faut avoir cet état d’esprit. J’ai connu de grands buteurs et quel que soit le match, ils voulaient marquer. Je dirais même que leur match n’était réussi que s’ils avaient marqué. »