PSG : L.Fernandez et Rabiot se sont parlés

Agacé par les nouvelles envies de départ exprimées par Adrien Rabiot début décembre, Luis Fernandez avait invité le jeune milieu parisien à prendre la porte. Les deux hommes se sont croisés ce mercredi. Et se sont parlés.

A force de répétition, la situation est devenue l’un des classiques des semaines qui précèdent les mercatos parisiens. Adrien Rabiot y va de son envie de départ. Début décembre, le jeune milieu déclarait ainsi au micro de Téléfoot sur TF1: « J’ai demandé au président (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) de pouvoir être prêté si mon temps de jeu venait à baisser d’ici le mois de janvier. C’est quelque chose qu’il ne pourra pas me le refuser. Je sais qu’il m’aime beaucoup. Donc si c’est mon cadeau de Noël, je pense qu’il ne pourra pas me le refuser. »

Une déclaration qui avait provoqué l’ire de Luis Fernandez, l’ex-entraîneur du PSG. « Rabiot a 20 ans et il vient te dire qu’il a envie de se casser ? Mais casse-toi ! Va où tu veux et laisse-nous tranquille », s’indignait ainsi l’ancien milieu des Bleus au micro de Luis Attaque sur RMC le 7 décembre dernier. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais a vécu un prolongement inattendu ce jeudi. En marge de l’interview d’Angel di Maria pour son émission, Luis Fernandez a croisé Adrien Rabiot alors qu’il s’apprêtait à quitter le Camp des Loges.

Un échange courtois

Ils auraient pu s’éviter, mais ont décidé de se parler. Que se sont-ils dits ? Bonjour, d’abord. Puis Luis a fait part au jeune homme (20 ans) de sa désapprobation. « Quand tu es dans cette période, que tu as du temps de jeu, qu’un entraineur comme Laurent Blanc s’est battu pour que tu restes, tu ne peux pas avoir cette communication », explique Fernandez.

Les mots employés par Luis Fernandez n’avaient pourtant pas échappé à Rabiot. Et ce dernier le lui a fait savoir. « Il m’a dit : "Vous avez employé des mots forts, c’est dur", raconte Fernandez. On a échangé, il m’a donné son opinion. C’était courtois, je ne sais pas s’il m’a compris mais on a parlé. » Luis Fernandez assure même que « ça s’est très bien fini ».

la rédaction