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Premier League: Manchester United coule à pic

Wayne Rooney et Bojan

Wayne Rooney et Bojan - AFP

Grâce à Bojan et Arnautovic, Stoke a battu Manchester United en ouverture du Boxing Day (2-0) ce samedi. Sans idée et souvent à la peine dans le jeu, les Red Devils signent un septième match sans victoire, une troisième défaite consécutive en championnat et s’enfoncent encore dans la crise.

TOPS

Marko Arnautovic

Quand Marko veut, il peut. Et il peut faire de gros dégâts. Dommage pour Manchester, ce samedi, Marko Arnautovic avait vraiment envie de faire mal aux Red Devils. L’international autrichien ne s’est pas fait prier pour enfoncer MU en reprenant avec force et fracas le coup franc de Bojan repoussé aux vingt mètres par le mur mancunien. Non content de manquer de peu le doublé (36e), on a vu Arnautovic revenir défendre très bas et apporte son écot à la récupération. Un gros, gros match.

Jack Butland

Pour qu’il y ait un coup, il faut impérativement un gardien à la hauteur de l’événement. Jack Butland en avait bien conscience ce samedi et le portier de Stoke a multiplié les arrêts décisifs pour permettre aux siens d’éteindre MU. Que ce soit sur la timide frappe de Martial (85e), le tir rasant de Fellaini (64e) ou sur cet incroyable raté du Belge, tout seul face au but sur un renvoi dans ses pieds (28e), Butland a toujours fait preuve de sérénité.

L’ambiance

On s’y attendait en ce jour de Boxing Day. On s’en doutait même un petit peu puisque l’enceinte est réputée comme étant celle disposant de la meilleure ambiance de Premier League. Encore fallait-il le voir pour vraiment le croire. Et on a vu… ou plutôt entendu. Ce samedi, le Britannia Stadium était plein comme un œuf et n’a cessé de donner de la voix tout au long de la rencontre. On pense notamment au « O when the Saints » repris en chœur par tout le stade en fin de rencontre et aux nombreux signes d’encouragements à l’attention des Potters. Une atmosphère qui a donné, en plus du contexte pour United, une dimension toute particulière à ce Stoke-Manchester.

FLOPS

Memphis Depay

Van Gaal a eu la présence d’esprit de le remplacer par Wayne Rooney à la pause. L’un des rares éclairs de lucidité de la part du technicien néerlandais ce samedi. En même temps, difficile de ne pas le faire : Memphis Depay a à peu près tout raté sur la pelouse de Stoke. S’il a beaucoup tenté (8e, 18e) et manqué d’offrir un but aux siens, sa frappe étant repoussée dans les pieds de Fellaini (28e), l’international néerlandais a manqué de justesse dans ses choix et ses dribbles. Il a surtout permis à Stoke d’ouvrir le score sur une incroyable erreur en défense, sur une tête plongeante totalement manquée. Une boulette lourde de conséquences.

Anthony Martial

Le mettre dans cette catégorie est dur, très dur compte tenu de son abnégation et de sa volonté permanente d’aller de l’avant. Mais, titularisé en pointe à la place de Wayne Rooney (sur le banc), l’international français n’a pas pesé. Il a énormément souffert du marquage à la culotte de Ryan Shawcross, peiné à faire parler sa vitesse, manqué de justesse (40e), pris des coups, galéré à trouver ses partenaires et aura eu, finalement, une seule véritable cartouche au bout des crampons (85e). Maigre, beaucoup trop maigre à ce niveau et dans un match aussi compliqué pour MU.

Louis Van Gaal

Noël est passé, c’est vrai, mais ça sent toujours le sapin pour Louis van Gaal. Le bilan comptable du Néerlandais ne s’est pas arrangé ce samedi : Manchester United a signé une troisième défaite consécutive en championnat et n’a toujours pas gagné depuis sept matches, toutes compétitions confondues. Déjà au plus bas, la cote du Néerlandais ne s’est pas arrangée avec ce nouveau couac. Tactiquement, le choix de placer Ashley Young comme latéral droit fera débat et le Batave n’aura pas forcément gain de cause puisque c’est ce dernier qui a concédé le coup franc du break pour Stoke City. A sa décharge, van Gaal a tout de même laissé toutes ses cartouches offensives (Rooney, Mata, Martial, Young) sur le terrain. Sans succès.