
Malouda : « Terminer à Chelsea, pourquoi pas ? »

Epanoui à Chelsea, l'international français envisage d'y achever sa carrière. - -
Florent, comment envisagez-vous les barrages de la Coupe du monde 2010 avec les Bleus ?
On a vu les équipes contre lesquelles nous étions susceptibles de jouer (ndlr, Bosnie, Irlande, Slovénie, Ukraine). Mais on ne se projette pas. J’ai envie de dire que l’identité de notre adversaire n’a pas d’importance. Il faudra se qualifier. C’est tout.
Que pensez-vous de votre début de saison dans une équipe de Chelsea de retour au plus haut niveau ?
Ça se passe extrêmement bien. Depuis que je suis arrivé à Chelsea, j’ai connu cinq entraîneurs. Mais malgré les changements, l’équipe a toujours été performante et j’ai toujours pu enchaîner les prestations. Carlo Ancelotti essaie d’imprimer son style et de mettre en place avec nous ce qu’il a fait au Milan AC. Pour l’instant, on est en tête de la Premier League et on espère finir devant Manchester United. En tout cas, sur le plan personnel, le club m’a fait prolonger mon contrat de deux années. Cela prouve que tout va bien.
Faites-vous désormais partie des cadres ?
Grâce aux performances que j’ai réalisées au club ces deux dernières années, je suis devenu un joueur important. Je vais bientôt jouer mon 100e match à Chelsea. Je joue beaucoup. Carlo Ancelotti a insisté pour que je prolonge, de même que Peter Kenyon. Les dirigeants me font confiance et ont aussi prolongé les contrats des autres cadres de l’équipe. Chelsea a choisi la voie de la stabilité. C’est peut-être ce qui explique notre bon début de saison.
Comptez-vous terminer votre carrière à Chelsea, avec qui vous êtes désormais lié jusqu’en 2013 ?
Je pense être capable de jouer encore après 2013 ! Mais terminer à Chelsea, pourquoi pas ? Je m’épanouis ici. Ce que je vis me donne envie. Tant que j’aurai envie, je continuerai. J’ai encore de belles années devant moi. Chelsea, c’est l’endroit idéal pour continuer une belle carrière.
« Les critiques ? Une goutte d’eau qui ne me mouille même pas ! »
Comprenez-vous le déficit d’image dont vous souffrez en France ?
L’image, ça se travaille. J’ai préféré baser ma carrière sur mes performances plutôt que sur mon image. En France, certaines personnes émettent des critiques à mon encontre. Mais ça ne m’affecte pas plus que ça. C’est une goutte d’eau dans ma carrière. Une goutte qui ne me mouille même pas ! Partout où je suis passé, on a été content de mon rendement.
J’approche les 500 matchs professionnels et je crois avoir marqué plus de 75 buts. Cela fait un but tous les 6 matchs. Pour un milieu de terrain, c’est plus qu’honnête. Je refuse du faire du lobbying. Les statistiques, c’est la seule réponse que je souhaite apporter. Je suis fier de mon parcours.
Pensez-vous pouvoir remporter la Ligue des champions ?
On aimerait aussi accrocher le titre en championnat, qui nous fuit depuis trois ans. Sur la scène européenne, on se prépare pour aller au bout. Mais nous ne sommes pas les seuls. En Ligue des champions, il y a des éléments extérieurs qu’on ne peut pas contrôler, comme lors de la demi-finale contre Barcelone la saison dernière. On ne peut être sûr que de nos qualités et de notre façon de travailler. Pour le reste, il faudra un brin de réussite...