
Fausse blessure, veillées nocturnes, cigarettes: pourquoi Liverpool ne voulait plus de Balotelli

Mario Balotelli - AFP
Mario Balotelli est de retour à Milan. Le club lombard a officialisé mardi l’arrivée de l’attaquant de 25 ans sous la forme d’un prêt en provenance de Liverpool. Un an après son départ pour les bords de la Mersey. Une escapade qui a viré au fiasco pour l’enfant terrible du football italien. Dans un article accablant, le Liverpool Echo révèle comment « Super Mario » s’est mis à dos son entraîneur Brendan Rodgers et une bonne partie de son staff.
L’article est truffé d’anecdotes croustillantes comme ce jour où Balotelli simule une blessure à la cuisse en plein entraînement pour rentrer plus vite aux vestiaires et envoyer un de ses amis lui acheter le dernier Iphone 6. Croyant le voir en salle de soins en revenant de la séance, Rodgers retrouve son joueur tout sourire avec son nouveau joujou à la main. Il y a aussi ce jour où le buteur à la crête est surpris en train de fumer dans Melwood, le centre d’entraînement des Reds. Ou cette fois où lors d’un exercice de cohésion d’équipe, il assure ne pas savoir qui est Joe Allen, son coéquipier gallois, avec lequel il s’entraîne depuis plusieurs mois déjà.
Il invite ses amis à l’hôtel à la veille d’un match de Ligue des champions
A la veille d’un match de Ligue des champions contre Bâle, Balotelli invite de nombreux amis à l’hôtel et reste avec eux jusqu’au petit matin. A l’issue de la rencontre face aux Suisses, au cours de laquelle il est transparent, l’ingérable attaquant refuse d’aller saluer les supporters. Les habitués de Melwood affirment que ses potes venaient souvent traîner sur place et que l’ancien joueur de Manchester City était toujours l’un des premiers à quitter les lieux, à l’heure où ses coéquipiers faisaient du rab ou assistaient à des séances vidéo.
Même si sa bonne humeur et ses pitreries lui ont attiré la sympathie du vestiaire, ses frasques et son faible rendement sur le terrain ont convaincu le club de s’en séparer. La conclusion du Liverpool Echo est d’ailleurs sans appel : « Rodgers a vraiment pensé qu’il pouvait réussir là où Roberto Mancini (Manchester City) et José Mourinho (Inter Milan) avaient échoué et qu’il pouvait changer Balotelli. Mais il a vite compris qu’il se tapait la tête contre un mur de briques ».