
Ce qui a construit la légende de Balotelli en Angleterre

Mario Balotelli - AFP
Ses performances à Manchester City
Transféré de l’Inter à Manchester City pour 28 millions d’euros en 2010, alors qu’il n’a que 20 ans, il devient le joueur le plus cher de l’histoire à cet âge. Et ne déçoit pas. Ou du moins pas tout de suite. Balotelli marque dès son premier match. Il inscrira neuf autres buts lors de cette première saison, dont trois en Ligue Europa. Cette année-là, il remporte la Coupe d’Angleterre. C’est encore mieux la saison suivante : après une première partie compliquée, marquée par l’élimination Cup par l’ennemi mancunien et en Ligue des champions dès les phases de poules, il termine en fanfare par un titre de champion d’Angleterre et un total de 17 buts.
Sa « guéguerre » avec les médias
L’Italien ne se contente pas de faire le spectacle sur le terrain, il le fait aussi dans les médias. Au pays où les tabloïds sont rois, Super Mario a été servi. Ses frasques ont fait les choux gras de la presse britannique : conquêtes, excès en tout genre, Balotelli, est la cible parfaite. Mais ça, ça ne lui plait pas. Pour preuve : pour célébrer son doublé face à Manchester United en octobre 2011, il soulève son maillot et fait apparaitre son message devenu culte : « Why always me ? » (Pourquoi toujours moi ?), adressé aux journalistes.
Son côté flemmard
Après un bon Euro 2012 avec l’Italie, dont il terminera dans l’équipe-type, Super Mario déçoit. Surtout son entraineur, Roberto Mancini, qui dit adorer le joueur mais lui fait comprendre qu’il est temps de se mettre au travail. Mais que voulez-vous, il s’ennuie. Pour se distraire, en mars 2011, il ne trouve rien de mieux que de lancer des fléchettes sur des jeunes du centre de formation qui s’entrainent à côté. On s’occupe comme on peut. Comptez tout de même plus de 100 000 euros d’amende pour la petite distraction.
Ses relations tumultueuses avec Mancini
Entre Mario Balotelli et Roberto Mancini, son entraineur à City, c’est l’amour-vache. Ses deux-là se connaissent depuis leur expérience commune à l’Inter Milan (saison 2007-2008). Et leur entente ne crève pas toujours les yeux. Le 2 janvier 2013, les deux hommes en viennent même aux mains à l’entrainement après une remarque du coach à son joueur. Mais ni l’un ni l’autre ne sont rancuniers. Depuis cet épisode, ils se sont réconciliés. Et lorsque, peu de temps après, l’attaquant rejoint le Milan AC, Mancini se dit « triste » et « désolé ». Quelques mois plus tard, Super Mario défend son ancien coach, fraîchement évincé de City, en le qualifiant de « grand manager ».

Une flopée d’amendes au compteur
Il suffit de taper « amende » + « Balotelli » sur un moteur de recherche pour s’en rendre compte : l’attaquant italien a une fâcheuse tendance à se faire pincer pour son comportement. Amendes répétées pour non-respect d’un couvre-feu avant un match de championnat, incidents sur et hors du terrain… En mars 2011 par exemple, il doit s’acquitter de 340 000 euros d’amende. Record à battre.