
Boxing Day - Lollichon : "Les gagnants, ce sont les Anglais"

Christophe Lollichon - AFP
Christophe, c’est le traditionnel Boxing Day en Angleterre. Ce n’est pas très drôle d’être sur le terrain quand c’est Noël, non ?
Ça fait surtout drôle la première fois ! On joue le lendemain de Noël et aussi le 1er janvier. Et finalement, on s’y fait. Quand on voit l’engouement qu’il y a autour de ces matches assez spéciaux, je peux vous assurer qu’il n’y a aucun regret, seulement la frustration de ne pas passer un Noël assez tranquille en famille. C’est une période que l’on attend et qui est extrêmement excitante pour les joueurs.
Qu’est-ce qui est différent par rapport aux autres journées de championnat, notamment en tribunes ?
On bosse dans une atmosphère quasi familiale. On dirait que c’est une grande famille qui est réunie pour fêter quelque chose. C’est ce qui créé cette excitation, ce côté à part. Mais dès que le coup d’envoi est donné, on ne pense qu’à une chose, ce qui se passe sur le terrain.
Est-ce que ce serait une bonne idée d’importer le Boxing Day en France ?
Quand j’en parle avec mes collègues, ils sont très contents d’avoir un break à cette période qui conclut un premier semestre assez lourd. Ça permet aux organismes de se régénérer. Ils sont à la fois intéressés par le fait qu’ils seront libres pour regarder les matches anglais et en même temps, on sent chez certains l’envie de connaître ces sensations. Ça a été refusé en France (par le syndicat des joueurs professionnels français il y a quatre ans, ndlr). Dans l’histoire, les gagnants sont les Anglais. Si vous voulez regarder des matches de foot à Noël, vous ne pouvez regarder que la Premier League, ce qui ne fait qu’augmenter sa valeur au niveau des droits TV.
Il y a eu beaucoup de remous à Chelsea avec le remplacement de José Mourinho par Guus Hiddink. Qu’est-ce qui ne va pas chez les Blues ?
Je suis désolé mais je ne vais pas entrer dans ce genre de discussion. Quelque chose s’est passé. Je n’ai pas à m’exprimer là-dessus.