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Trop fort ce Real !

L'OM reste à quai.

L'OM reste à quai. - -

Dominé par le Real Madrid (1-3), l’OM ne profite pas du faux pas milanais à Zurich et quitte la Ligue des champions. Cristiano Ronaldo aura été le bourreau des Marseillais qui se consoleront en Ligue Europa.

Didier Deschamps avait demandé de la folie à ses joueurs. La qualification marseillaise était à ce prix ! Mais pour perturber le Real Madrid, il ne faut pas commettre la moindre erreur. C’est raté ! Les Marseillais concèdent rapidement un premier coup franc sur van der Vaart. Cristiano Ronaldo s’en charge. A 33 mètres du but de Mandanda, la frappe du Portugais fait mouche (5e, 1-0) !
Cela ne douche pas l’enthousiasme des Olympiens. L’OM réalise un match courageux et a le mérite d’égaliser presque aussitôt par Lucho Gonzalez (11e, 1-1). La première période paraît équilibrer, mais ce sont les Madrilènes qui se créent toutes les meilleures occasions. Après la pause, les débats semblent équilibrés, mais les hommes de Deschamps n’arrivent pas à mettre la main sur le match ni à passer sur les côtés, le point faible du Real Madrid. Le but d’Albiol (60e, 1-2) remet le score en accord avec les débats.

Lucho rate un penalty

Pourtant, à force de courage, les Olympiens sont tout près de revenir. Sur un ballon en profondeur, la sortie Kill Bill de Casillas pulvérise le pauvre Niang qui est obligé de sortir, touché au bras gauche. Dans la foulée, Lucho fracasse, lui, la transversale (69e) et enterre les dernières vibrations marseillaise. Le but de Cristiano Ronaldo (son quatrième en deux matches face à l’OM) en fin de match, sur une sortie hasardeuse de Mandanda, ne change rien à l’affaire (80e, 1-3). Dans la tribune du Vélodrome, Florentino Perez trépigne de joie. 94 M€ pour Cristiano Ronaldo, c’est cadeau !
Ce n’est évidemment pas lors de la 6e journée de poule que l’OM a perdu ses chances de qualification. L’équipe olympienne les a égarées au fil des matches face à l’AC Milan. Le premier perdu bêtement au Vélodrome et le second qu’il devait gagner. Mais les regrets sont éternels. Surtout en Ligue des champions, le paradis des grands joueurs…

La rédaction - MA