Real-Bayern: un triplé, une prolongation, un match fou… c'était digne d'une finale

Le Real Madrid s'est qualifié pour sa septième demi-finale consécutive en Ligue des champions, en s'offrant le Bayern après prolongation (4-2, 6-3 sur l'ensemble des deux matchs). Réduit à dix avant la fin des 90 minutes, le Bayern a fini par exploser, avec trois nouveaux buts de Cristiano Ronaldo.

Le dernier carré, c'est leur jardin

Et de sept ! Poussé en prolongation par le Bayern, le Real s'est qualifié ce mardi pour sa septième demi-finale de rang en Ligue des champions (victoire 4-2). La dernière fois qu'ils ont manqué le dernier carré, Lyon en faisait partie. Une autre époque. Zinedine Zidane poursuit donc son sans-faute dans l'épreuve, à l'issue d'un match palpitant qui aurait pu basculer de tous les côtés. Deux fois mené au score, par un penalty de Lewandowski (53e) puis un csc de Ramos (78e), le Real a fini par s'imposer, grâce à Ronaldo (76e, 105e, 110e) et Asensio, auteur d'un but superbe (112e). Bien aidé par le rouge de Vidal (84e), qui a déséquilibré les débats avec un tacle trop engagé (même si son deuxième jaune est sévère), et le juge de ligne, qui n'a pas vu le hors-jeu sur la deuxième réalisation du Portugais et peut-être même aussi sur sa troisième. Cruel pour le Bayern, qui aurait mérité de sortir autrement.

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Ça valait tellement mieux qu'un quart

L'autre bémol que l'on pourrait donner à ce match, c'est d'être arrivé trop tôt dans la compétition. 45 tirs au final (26 pour le Real, 19 pour le Bayern), pas de calculs ni de temps morts, des buts, du suspense et des retournements de situation. Les deux équipes ont été immenses, de justesse et de générosité. Les Bavarois ont volé en éclat dans le final, mais le score est loin de refléter à quel point les Merengue ont tremblé, à 0-1 puis 1-2.

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Ronaldo, infatigable bourreau

Il a été très moyen, pour ne pas dire mauvais. Longtemps absent des radars, si ce n'est pour croquer un deux contre un en oubliant Benzema (36e), il a fini par sortir de sa boite et passer trois nouveaux buts au Bayern après son doublé de l'aller. Une tête, tout sauf facile à marquer, sur un centre remarquable de Casemiro. Un enchaînement poitrine - demi-volée du gauche pour le but du KO (sur un centre de Ramos, quels matches winners ces deux-là) et une finition dans le but vide, après une chevauchée exceptionnelle de Marcelo. Le voilà à 101 buts en C1. Ça se passe de commentaire.

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Le meilleur gardien du match était… Marcelo

Dans cette rencontre folle, avec 21 tirs rien qu'en première mi-temps (record de la saison), c'est bien Marcelo qui s'est montré le plus solide sur sa ligne, avec deux "arrêts" décisifs, en plus d'un apport offensif monstrueux. Le premier d'un tacle salvateur, alors qu'Alcantara se voyait déjà conclure à bout portant (9e), et le deuxième de la tête, alors que Navas était battu sur une frappe de Robben (51e). Manuel qui ?

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Lewandowski efface… Del Piero

Il n'était pas là au match aller, et son retour n'est pas passé inaperçu. Même s'il a eu du mal à exister dans le jeu, il a tout de même fini par effacer Alessandro Del Piero des tablettes, en devenant le joueur à avoir le plus marquer face au Real en Ligue des champions (6 fois). Si Vidal avait complètement vendangé son penalty à l'aller, le Polonais, habituel tireur, a fait preuve de bien plus de sang-froid pour relancer le Bayern. Il a finalement cédé sa place à Kimmich (88), après le rouge de Vidal.

Ribéry a pris la foudre… par Ancelotti

Franck Ribéry, qui semblait pourtant très en jambes en début de rencontre, s'est fait sérieusement chahuter par son entraîneur en première période. Sur deux actions consécutives, Ancelotti s'est époumoné pour reprocher au Français ses choix… au point que Ribéry réponde par un geste de moulinette l'air de dire "change-moi si t'es pas content".

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