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PSG-Ludogorets, le débrief : apathiques, les Parisiens risquent gros en huitièmes

Particulièrement fébrile, amorphe et peu inspiré durant la quasi intégralité du match, le PSG a concédé un nul aussi triste qu’étonnant contre Ludogorets (2-2) ce mardi au Parc des Princes, lors de la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Le club de la capitale laisse ainsi la première place à Arsenal, facile tombeur de Bâle (1-4).

Le PSG a tout gâché

Les Parisiens avaient promis de réagir après leur cinglante défaite essuyée à Montpellier samedi (3-0). C’est loupé. Et pas qu’un peu. Bluffant d’apathie, le PSG a concédé un nul consternant contre Ludogorets ce mardi au Parc des Princes (2-2). Conséquence directe, pour la troisième fois consécutive, le club se contente de la deuxième place de sa poule en Ligue des champions, alors qu’il semblait avoir fait le plus dur en allant chercher le nul à l’Emirates il y a deux semaines (2-2). Dans le même temps, Arsenal a déroulé à Bâle (1-4) pour grimper sur le trône. C’est sûr, certains deuxièmes de leurs groupes auraient également pu sérieusement contrarier les hommes d’Unai Emery en huitièmes (Manchester City, Bayern Munich), mais ils auraient au moins eu l’avantage de les recevoir au retour.

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Les (très solides) adversaires potentiels du PSG

La menace de tomber sur une très grosse écurie dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions plane naturellement sur le champion de France. Le Barça, l’Atlético de Madrid, Leicester et Naples sont ses premiers adversaires potentiels. Ce mercredi, s’ajouteront le Real Madrid ou le Borussia Dortmund, et la Juventus Turin ou le FC Séville.

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Di Maria, toujours aussi inquiétant

Mais où se cache donc Angel Di Maria ? Posée depuis le début de saison, la question a encore pris un peu plus d’épaisseur ce mardi sur la pelouse du Parc. Comme à Montpellier samedi, l’international argentin a été fantomatique. Aucun travail derrière et pas beaucoup plus d’inspiration devant. A l’exception de son hallucinante célébration après l’inutile égalisation dans les derniers instants (90e+2).

Marquinhos et Areola encore coupables

Ils ne sont pas les deux principaux responsables du manque d’allant mais comme à Montpellier, le défenseur brésilien et le gardien de but ont encore été fautifs. Alors que le PSG semblait capable de renverser la vapeur, Marquinhos tergiverse et laisse le ballon à Cafu qui sert Wanderson dont la frappe croise une main bien trop légère d’Areola avant de trouver les filets (69e).

Le penalty oublié

Deux minutes après un superbe retournée acrobatique d’Edinson Cavani qui permet au PSG de revenir à hauteur (61e), une frappe d’Angel Di Maria est détournée par la main de Cosmin Moti dans la surface de réparation du club bulgare. Monsieur Sidiroupoulos oublie tout simplement se siffler un penalty qui aurait donné aux Parisiens l’occasion de prendre les devants.

Le très étonnant coaching d’Emery

Les joueurs du club de la capitale ont éprouvé les pires peines du monde à perturber Ludogorets mais sur le banc, Unai Emery, a également délivré une prestation surprenante. Alors que son onze patauge, le technicien espagnol s’active seulement à la 80e minute de jeu en changeant… Maxwell pour Layvin Kurzawa. Cinq minutes plus tard, Emery remplace Lucas, meilleur parisien sur la pelouse par Jesé, puis Thomas Meunier par Serge Aurier. Sans succès.

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Jérémy Bilinski