
PSG-Galatasaray: les buts du festival parisien, avec Cavani de nouveau buteur
On aurait pu craindre une purge, vu l'enjeu, vu la météo, et vu le onze de départ proposé par Thomas Tuchel. Mais finalement, le public du Parc des Princes a vécu une belle soirée de football ce mercredi. Parce que le PSG, déjà qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue des champions, a réussi à finir la phase de poules invaincu, et parce qu'en prime, il est parvenu à en passer cinq à Galatasaray (5-0), ce qui n'est jamais désagréable pour ses amoureux...
Délesté de cette tâche, le champion de France va maintenant pouvoir se concentrer sur ses affaires hexagonales jusqu'à la fin du mois de février, tout en jetant un oeil du côté de Nyon lundi prochain, où le tirage au sort lui dira qui de Tottenham, l'Atalanta, l'Atlético de Madrid, Naples, Dortmund, ou Chelsea lui fera face au tour suivant.
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Des buts, et de l'altruisme
Une chose est sûre: l'adversaire de Paris en huitièmes de finale sera forcément meilleur que celui du jour. Ce mercredi, Galatasaray - qui avait pourtant une troisième place à jouer - est venu défier le PSG avec autant d'ambition qu'une formation de N3 en Coupe de France. Du coup, le onze parisien totalement remodelé, avec les titularisations de Rico, Kurzawa, Paredes ou encore Kouassi, en a profité pour déployer son jeu. Et le trio Neymar-Mbappé-Icardi, en l'absence de Di Maria, s'est régalé...
A la 32e, c'est l'avant-centre argentin qui a été le premier à trouver la faille, sur un décalage de Mbappé lui-même servi... par Neymar. A la 47e, après une deuxième réalisation de Sarabia (2-0, 35e) sur laquelle il est encore largement impliqué, le Brésilien y est allé de son but sur une passe... de Mbappé (3-0). Et parce qu'il ne devait pas y avoir de jaloux, Mbappé a lui-même marqué à la 64e, profitant d'une belle ouverture... de Neymar (4-0).
"Il faut retrouver maintenant ce qu'il nous manque depuis quelques matchs, l'état d'esprit, les automatismes, demandait Thomas Tuchel avant la rencontre. J'attends qu'on montre que nous sommes capables de jouer comme une vraie équipe." L'Allemand a eu un début de réponse.
Mbappé provoque un penalty, Neymar offre le ballon... à Cavani
Ne manquait qu'une chose: une réalisation du chouchou des Ultras, une participation à la fête du meilleur buteur de l'histoire du club. Edinson Cavani, évidemment. Une nouvelle fois laissé sur le banc au coup d'envoi, son coach évoquant sa récente blessure pour se justifier, le Matador a eu droit à une entrée sous les acclamations du Parc, à la 67e. Et ce qui devait arriver arriva...
A dix minutes de la fin de la rencontre, Mbappé a obtenu un penalty dans la surface turque. Neymar s'est emparé du ballon... et l'a tendu à l'Uruguayen, comme un symbole. Serein, Cavani s'est élancé, Cavani a trompé Muslera (5-0), et Cavani a pu célébrer avec son public, pour la première fois depuis le mois d'août. L'avenir dira si ce 11 décembre marquait la dernière apparition du Matador avec le maillot parisien sur la scène européenne. Si tel et le cas, on retiendra qu'il a quitté la pelouse avec le sourire. Cela faisait longtemps.