
Manchester City: "Il veut peut-être revenir travailler à United", Guardiola répond aux piques d’Evra
L’analyse cinglante de Patrice Evra a fait du bruit outre-Manche. Consultant pour Prime Video en Italie, l’ex-capitaine de l’équipe de France a sévèrement secoué Pep Guardiola après l’élimination de Manchester City face au Real Madrid, en demi-finale de la Ligue des champions. L’ancien latéral gauche de Manchester United (2006-2014) a notamment estimé que le coach catalan ne savait pas gérer des joueurs à forte personnalité. Et qu’il souhaitait rester le seul leader de son club.
Interrogé à ce sujet, Guardiola a répondu en envoyant une petite pique à Evra. "Peut-être qu’il a raison ou peut-être qu’il a fait une bonne citation parce qu’il veut revenir à Manchester United pour y travailler", a lâché l’entraîneur de City avec le sourire, en mare de la victoire de son équipe à Wolverhampoton, mercredi en Premier League (1-5). Avant de défendre sa méthode de management alors que les coéquipiers de Kevin De Bruyne foncent vers un nouveau titre en Angleterre.
"J’ai eu des joueurs incroyables"
"J'ai eu des joueurs incroyables dans mon passé à Barcelone, au Bayern et à Manchester City. Je pourrais dresser une bonne liste en termes de personnalité et de caractère. La plupart d'entre eux ont remporté des Coupe du monde, des Euro, des Ligue des champions et championnats (…) Patrice (Evra), si nous étions ensemble, je te montrerais la personnalité et le caractère de mes joueurs en ce moment, oui absolument."
Lors de son intervention remarquée, Evra avait déclaré à la télévision italienne: "Manchester City a besoin de leaders, mais Guardiola n’en veut pas. Il ne veut pas de personnalité. C'est lui le seul leader. Quand ils ont des problèmes, c’est pour ça qu’ils n'ont personne sur le terrain pour les aider (…) Guardiola ne peut pas diriger des joueurs avec de la personnalité, a-t-il poursuivi. Il l'a fait à Barcelone, mais il a construit son équipe pour contrôler tout le vestiaire. Quand les choses tournent mal, c’est toujours lui qui décide."