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Man City-PSG : quand Blanc change de tactique

Laurent Blanc a décidé d’opter pour un inhabituel 3-5-2 pour affronter Manchester City ce mardi, en quart de finale retour de la Ligue des champions. Retour sur quelques coups tactiques tentés par le coach du PSG depuis le début de sa carrière.

Euro 2012 (équipe de France) : deux latéraux à droite face à l’Espagne

Opposés aux champions du monde espagnols en quart de finale de l’Euro 2012, les Bleus se présentent dans leur habituel 4-2-3-1, mais avec une surprise tactique. Pour bloquer les montées de Jordi Alba, Laurent Blanc décide en effet d’aligner deux latéraux de métier dans le couloir droit, Anthony Réveillère et Mathieu Debuchy. Un pari perdant puisque la France s’incline 2-0 et que le premier but de Xabi Alonso vient suite à un centre d’Alba.

2013-2014 (PSG) : du 4-4-2 au 4-3-3

Pour sa première saison à la tête du PSG, Laurent Blanc marche dans les pas de Carlo Ancelotti, son prédécesseur, avec un 4-4-2 losange et Pastore en meneur de jeu, censé mettre en valeur le duo Cavani-Ibrahimovic. Mais l’ancien coach de Bordeaux change rapidement son fusil d’épaule en optant pour un 4-3-3 qu’il a depuis conservé. Le principe est simple : avoir une meilleure maîtrise du ballon grâce au trio Verratti-Motta-Matuidi mais ne pas négliger le jeu sur les côtés. Un système qui oblige toutefois Edinson Cavani à se décaler sur une aile.

2015-2016 (PSG) : une mi-temps en 4-4-2 face à Troyes

Pour la réception de Troyes le 28 novembre dernier, Laurent Blanc tente de « réveiller » ses joueurs en remettant au goût du jour un 4-4-2 à plat, avec Lucas et Di Maria sur les ailes et le duo Ibrahimovic-Cavani devant. Un système qui ressemble plus à un 4-2-4 une fois sur le terrain et qui ne convainc pas franchement le coach parisien, qui repasse à son traditionnel 4-3-3 au retour des vestiaires. Et le résultat se fait rapidement sentir, puisque le PSG balbutiant de la 1ère période (1-0) se transforme en une équipe séduisante qui finit par s’imposer 4-1. « Ça avait pour but de voir ce que ça donnait, se justifiera Blanc. Et puis surtout, je ne vous le cache pas, pour donner de la confiance à nos attaquants qui avaient besoin de marquer des buts. »