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Ligue des champions: Leipzig ou Atlético, quel adversaire conviendrait le mieux au PSG?

Qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions après sa victoire contre l'Atalanta Bergame (2-1), le PSG connaîtra son adversaire ce jeudi soir: Leipzig ou l'Atlético de Madrid. Deux formations aux armes et aux styles de jeu très différents.

Ils seront fixés ce jeudi soir, sur les coups de 23h s’il n’y a pas de prolongation. Au lendemain de leur succès renversant contre l’Atalanta Bergame (2-1), synonyme de qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions, les Parisiens auront un œil évidemment attentif sur le deuxième quart de finale opposant le RB Leipzig à l’Atlético de Madrid (à suivre en exclusivité sur RMC Sport 1). Kylian Mbappé et sa bande affronteront le vainqueur de cet affrontement mardi prochain pour une place en finale. Laquelle de ces deux formations conviendrait le mieux au PSG? Sur le papier, Leipzig semble être la plus abordable.

Nagelsmann prône un football offensif

Certes, les Allemands ont marqué les esprits depuis le début de la qualification en terminant d’abord en tête de leur groupe, où l’on retrouvait l’OL, Benfica et le Zénith Saint-Pétersbourg, puis en balayant le Tottenham de José Mourinho en huitièmes (1-0, 3-0). Ils ont également bien négocié la reprise post-coronavirus de la Bundesliga avec une seule défaite au compteur lors des neuf dernières journées. Cette fin de saison réussie leur a permis de terminer à la troisième place de la Bundesliga, derrière le duo Bayern-Borussia, et donc de se qualifier une nouvelle fois directement pour la prochaine phase de groupes de la Ligue des champions.

Fondé en 2009, le club de l'est de l'Allemagne se présente en jeune loup dans ce Final 8, mené par son jeune et talentueux technicien de 33 ans, Julian Nagelsmann. Grand admirateur de Pep Guardiola, il prône un football résolument offensif, basé sur des mouvements permanents et une alternance entre phases de possession et contre-attaques ultra-rapides. Un style qui a donc permis à sa formation d’atteindre pour la première fois les quarts de la plus prestigieuse des compétitions européennes, mais également d’accrocher à deux reprises le tout-puissant Bayern cette saison en championnat (1-1, 0-0). Le PSG n’aurait donc pas la tâche facile face aux coéquipiers de Dayot Upamecano et Christopher Nkunku, ancien de la maison parisienne.

Leipzig orphelin de Werner, l'Atlético expérimenté

Seul bémol, de taille, pour Leipzig: le départ de Timo Werner. L’Allemand de 24 ans, auteur d'une saison exceptionnelle avec 34 buts à son actif, a rejoint Chelsea dès le mois de juin et choisi de privilégier sa préparation avec son nouveau club plutôt que le Final 8 avec Leipzig. "Nous savons que Werner n'est plus là, mais nous avons d'autres joueurs qui sont forts en attaque", a tenté de nuancer Nagelsmann en conférence de presse. Contre l’Atlético, c’est Yussuf Poulsen qui devrait prendre place en pointe. Il aura fort à faire face à une défense qui n’a encaissé que 27 buts cette saison en 38 matchs de Liga (seul le Real a fait mieux avec 25 buts pris).

Fermé, défensif et physique, même s’il ne faut pas non plus caricaturer le style de cette équipe, le football pratiqué par les Colchoneros de Diego Simeone ne ressemble pas franchement à celui de Leipzig. Mais il pourrait opposer une très solide résistance aux flèches parisiennes. L’Atlético ne laisserait sans doute pas les mêmes espaces en défense que ceux laissés par l’arrière-garde de Bergame mercredi et qui ont fait le bonheur de Neymar, puis de Kylian Mbappé à son entrée en jeu. "Ils sont très physiques, ils ont une charnière centrale très forte avec Gimenez et Savic. Nous évidemment nous allons essayer de passer par les ailes, d'écarter et essayer de trouver des espaces entre leurs lignes arrières", a souligné Nagelsmann cette semaine. L’autre force de l’Atlético, c’est bien sûr son expérience.

Des Colchoneros en forme

Avec deux finales de Ligue des champions disputées sur les six dernières années (perdues à chaque fois contre le Real en 2016 et 2016), ce club sait comment ces grands rendez-vous doivent être gérés. Comme Leipzig, ils sont également sur une belle série. Invaincus depuis la reprise, ils ont terminé à la troisième place de la Liga, malgré les prestations en demi-teinte de leur joyau portugais João Félix, acheté l’été dernier à Benfica pour 126 millions d’euros. D’autres ont réussi à se mettre en évidence ces dernières semaines, à commencer par Marcos Llorente, ancien milieu défensif repositionné avec réussite comme attaquant par Simeone, et Jan Oblak, assurément l’un des meilleurs portiers au monde. Angel Correa et Sime Vrsaljko, positifs au coronavirus, manqueront eux le duel face à Leipzig.

Pas de quoi perturber leur entraîneur. "Il a fallu nous adapter à cette situation mais nous sommes là et, qui sait, si nous avançons dans la compétition peut-être pourrons nous récupérer Angel", a indiqué mercredi Simeone, qui peut déjà se targuer d’être aux commandes de l’équipe ayant sorti en huitièmes le tenant du titre, Liverpool (1-0, 3-2).

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RR