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Ligue des champions : le PSG frappe très fort

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Une mi-temps a suffi à Paris pour mettre un pied et quatre orteils en quart de finale. Vainqueur 4-0 sur la pelouse de Leverkusen en 8e de finale aller de Ligue des champions, grâce à Matuidi, Ibrahimovic et Cabaye, le PSG a impressionné.

Si certains avaient encore des doutes sur la stature européenne du PSG, sa démonstration sur la pelouse de Leverkusen ce mardi, en 8e de finale aller de Ligue des champions, a lancé un message on ne peut plus clair : oui, Paris est bien un prétendant crédible au dernier carré. Les plus sceptiques auront beau opposer à cette affirmation la faiblesse de l’adversaire, le Bayer ayant notamment perdu cinq de ses sept derniers matches, l’aisance avec laquelle les hommes de Laurent Blanc ont balayé l’actuel deuxième de Bundesliga, dégageant une impression de puissance et de sérénité infinie, en dit très long. Et leur qualification pour les quarts de finale ne fait déjà plus l’ombre d’un doute.

Cueillis d’entrée par un but de Matuidi (3e), en position d’attaquant pour bonifier une passe en profondeur d’un Verratti impressionnant, les protégés d’Hyypiä ont vécu un calvaire. Incapables de se dégager du milieu parisien, ils ont courbé l’échine jusqu’à ce qu’Ibrahimovic prononce la sentence. Si sa première frappe a été contrée juste devant la ligne par Toprak (11e), il ne s’est pas fait prier pour convertir le penalty obtenu par Lavezzi, victime d’un tirage de maillot totalement inutile de Spahic (38e). Ni pour tuer tout suspense d’un tir du gauche à… 103 km/h des 18 mètres (42e), exploitant avec fracas un joli travail de Matuidi.

Deuxième acte à onze contre dix

Avec ses 60% de possession, 90% de passes réussies, sept tirs à un, le PSG a livré un premier acte impressionnant. Leverkusen ne s’en est jamais relevé, pas aidé par l’expulsion de Spahic pour un deuxième jaune (59e), quelques secondes après une action litigieuse qui aurait pu coûter un penalty à Thiago Silva. Fort de son statut de nouveau leader du classement des buteurs de la C1 (10 buts en 6 matches), Ibrahimovic a ensuite fait dans l’arrogance, avec quelques fioritures superflues, mais le Suédois avait bien compris que la messe était dite. Au point que le but contre son camp de Toprak consécutif à un nouveau tir de Matuidi (66e), refusé pour un hors-jeu de Lavezzi, restera du domaine de l’insignifiant.

Laurent Blanc a pu tranquillement faire tourner avec les entrées de Cabaye (67e) et Pastore (76e) à la place de Matuidi et Lavezzi, alors que ses protégés se contentaient d’une passe à dix interminable devant des joueurs du Bayer résignés. Le festival a d’ailleurs été parachevé de somptueuse manière par le premier but de Cabaye sous ses nouvelles couleurs, d’un plat du pied chirurgical dans la lucarne de Leno (88e), après une action délicieuse entre Zlatan, Maxwell et Lucas, passeur décisif. Le match retour, le 12 mars, n’aura donc pas le moindre intérêt en termes de suspense. Pour ce qui est du spectacle en revanche, on en redemande.

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A.T.