
Le choc des frères jumeaux

Lionel Messi - -
Un feu d’artifice ! La confrontation entre Arsenal et Barcelone, ce mercredi en 8e de finale aller de la Ligue des champions, réunit une seule et même philosophie : le jeu d’attaque porté à sa plus parfaite expression. L’espace de quatre-vingt-dix minutes l’Emirates sera le paradis de l’offensive. « Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux formations, souligne Jean-Michel Larqué. Elles mettent en avant leur qualité technique et aiment multiplier les passes. Ils ont le même style de jeu, le même profil de joueurs. Exemple : Robin van Persie et David Villa se ressemblent dans leur rôle de buteur-pivot habile dans la finition. »
En général, les oppositions de ses deux hérauts du beau jeu donnent lieu à des débats spectaculaires. L’an dernier, lors des quarts de finale de la Ligue des champions, le choc entre Arsenal et le Barça avait déjà été l’un des sommets de l’année. Vainqueurs au terme d’une double prestation exceptionnelle (2-2, 4-1), les maîtres catalans avaient donné la leçon aux élèves du Professeur Wenger. Cette saison, le sort a décidé d’accorder une revanche, dès les 8es de finale, aux partenaires de Samir Nasri.
Wenger mise sur van Persie
Pas de quoi effrayer Arsène Wenger, plutôt confiant avant de retrouver Messi et consorts. « Personnellement, je pense qu’on aborde le match de Barcelone dans de meilleures conditions que l’an passé, et Robin en est l’une des raisons. Il n’a pas joué pendant longtemps, et il lui a fallu du temps pour revenir. On l’a vu revenir progressivement à son meilleur niveau. Aujourd’hui, il est au top ».
Le manager des Gunners aura besoin surtout d’une équipe à son meilleur niveau. En cinq confrontations en Ligue des champions, Arsenal n’a jamais battu son rival espagnol (deux nuls, trois défaites). Le Barça aura donc le rôle de l’aîné, mercredi soir. Sans pitié à l’heure de sanctionner les errements de son cadet, plus si « jumeau » que cela. Même si Pedro estime que le duel « sera différent » cette saison. « On n’a pas à avoir peur d’eux, rétorque Samir Nasri. Lorsqu’on joue en équipe, à notre niveau et au complet, on peut rivaliser avec n’importe qui. » Le public de l’Emirates en salive d’avance.