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Gervinho, Cabaye et Kostadinov ont aussi connu des galères de visa, avant Serge Aurier

Gervinho pensait bien rentrer en Indonésie, mais il a dû rentrer en Italie.

Gervinho pensait bien rentrer en Indonésie, mais il a dû rentrer en Italie. - AFP

Serge Aurier manquera le déplacement du PSG à Arsenal mercredi. Le défenseur ivoirien n’a en effet pas obtenu son visa d’entrée au Royaume-Uni en raison de sa récente condamnation en justice. Avant lui, d’autres footballeurs ont galéré avec cet impératif administratif. Et leurs histoires sont assez savoureuses.

L’Indonésie refuse Gervinho et quatre autres joueurs de l'AS Roma

La Roma réalise un drôle de quinté en 2015. Arrivés en Indonésie pour disputer un match de démonstration, les joueurs de Rudi Garcia doivent dire au revoir à Seydou Doumbia, Gervinho, Victor Ibarbo, Adem Ljajic et Antonio Sanabria. Ils sont tous les cinq refoulés à la frontière et rentrent immédiatement en Italie, faute d’accord entre l’Indonésie et les pays leur ayant délivré leurs passeports.

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Tioté snobé par les Etats-Unis

A l’été 2015, tout le staff et les joueurs de Newcastle s’envolent pour les Etats-Unis pour leur stage de pré-saison. Au passage, ils doivent pourtant laisser Cheik Tioté en Angleterre. Le milieu ivoirien, condamné à sept mois de prison avec sursis pour détention de faux permis, se voit refuser l’obtention d’un visa. Et débute la préparation en Angleterre. Tout seul.

Cabaye et la petite souris

Quatre ans plus tôt, Yohan Cabaye a subi la même mésaventure que son coéquipier. A peine arrivé de Lille, le milieu français ne peut s’envoler avec le reste du groupe vers les Etats-Unis. En raison d’un « souci technique mineur » selon le Telegraph. La presse anglaise évoque alors une facture impayée chez… le dentiste. Rageant.

En 1993, Kostadinov avait la solution

Le bourreau des Bleus aurait pu ne jamais arriver au Parc des Princes. Auteur du but victorieux (1-2) éliminant la France dans la course au Mondial 1994, Emil Kostadinov est entré en France... malgré un visa qui n'était plus valide.

Grâce à l’aide de deux internationaux bulgares jouant à l’époque à Mulhouse, le buteur de la nuit de novembre 1993 passe par l’Allemagne sans que personne ne vérifie son visa. Arrivé en France, il prend un vol intérieur direction la capitale française. Et la suite est désormais fameuse.

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