Domi : « Créer la surprise »

Le latéral gauche de l’Olympiakos a réagi au tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des Champions. L'ancien Parisien estime que son équipe n’a pas hérité d’un adversaire facile mais peut tirer son épingle du jeu, à condition de bien négocier le match aller.

Didier Domi, que pensez-vous du tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des Champions, qui verra votre équipe, l’Olympiakos, défier les Girondins de Bordeaux ?
Ce n’est pas un tirage facile. De toute façon, dans le premier chapeau, il n’y avait que des grandes équipes de toute façon. Les Grecs vont être contents, je pense.

Pourquoi… Bordeaux ne faisait pas partie des équipes que vous souhaitiez éviter ?
Moi oui, ne serait-ce que pour la qualité de son jeu. Mais les Grecs non, compte-tenu du prestige des autres formations présentes dans ce chapeau. Mais ils vont vite comprendre, je pense, que Bordeaux est une très bonne équipe.

Que craignez-vous le plus chez cette équipe girondine ?
Je ne crains pas un joueur en particulier mais le collectif bordelais. Ils sont complets dans toutes les lignes et peuvent être dangereux à n’importe quel moment d’un match. Il y a bien évidemment de grosses individualités, comme Gourcuff, Chamakh… mais c’est vraiment l’ensemble de cette équipe qu’il faut craindre.

Le fait de ne pas recevoir au match retour peut-il constituer un handicap pour vous ?
Les Bordelais auront un avantage, c’est certain. Mais en Coupe d’Europe, tout se joue souvent sur le premier match. Surtout chez nous, dans notre « Chaudron ». Si Bordeaux arrive bien à négocier ce match-là, cela peut passer pour eux. En revanche, dans le cas contraire, les choses seront compliquées pour les Girondins, même au retour à Chaban-Delmas.

Depuis quelques saisons, les clubs grecs font preuve d’une certaine ambition sur la scène européenne. L’Olympiakos a-t-il les arguments pour aller au bout en Ligue des Champions ?
Cela fait trois ans que le club a vraiment pris un autre virage, en faisant venir beaucoup de joueurs étrangers et en se reposant sur une base défensive grecque. Il y a deux saisons, on avait été éliminé par Chelsea. La saison dernière, on avait perdu devant Famagouste lors du tour préliminaire. C'était de la suffisance. On espère, comme Bordeaux n’est pas non plus Barcelone ou Chelsea, créer la surprise et aller un peu plus loin dans cette compétition.

La rédaction - A.D.