Aulas : « Changer l’avenir »

Jean-Michel Aulas ne baisse pas les bras. Le président de l’OL, après la défaite face à Glasgow (3-0), croit en des jours meilleurs.

Jean-Michel Aulas, Lyon a-t-il dit adieu à la Ligue des Champions ?
Je ne pense pas. Statistiquement, il est certain qu’il sera très difficile de passer. On a regardé attentivement les éditions précédentes. Beaucoup d’équipes ne se sont pas qualifiées en ayant zéro point au bout du deuxième match. C’est vrai que nous sommes dans une situation difficile. Cela demandera un renversement de tendance qui, pour le moment, n’est pas dans le sens de l’histoire.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la fin de la rencontre ?
Qu’on ne refait pas les matchs. Par contre, quand on a de l’ambition, on peut changer l’avenir. C’est ce qui fait la différence entre les faibles et les plus grands. A nous de nous concentrer sur ce qui s’est passé et sur ce qui va se passer. Il faut utiliser les points positifs de ce match. Tous les observateurs ont vu que ce match n’avait pas été à sens unique. C’est un match que nous aurions pu, avec de la réussite, renverser.

Cela fait cinq matchs que Lyon n’a pas marqué en Ligue des Champions. Comment l’expliquez-vous ?
Il y a des fois des mauvaises passes dans la vie qu’il faut savoir assumer. Ce n’est pas en tapant du pied qu’on peut changer les solutions : c’est en réfléchissant sur les problèmes rencontrés qu'on trouve des solutions. Même si c’est désolant, la vie continue. Encore une fois, on sera jugé sur notre capacité à réagir et non pas sur le fait d’immortaliser une défaite qui nous fait, bien évidemment, de la peine.

Avez-vous envisagé de ne pas vous qualifier ni pour la Ligue des Champions, ni pour la Coupe de l’UEFA ?
Avez zéro point à la fin de la deuxième journée, vous envisagez tous les scénarios, même ceux qui ne vous font pas plaisir. On n’est pas là pour se faire plaisir mais pour gagner des matchs. On sait compter. On sait donc que ce sera difficile de se qualifier pour le 2e tour. On sait aussi qu’il y a une hypothèse dans laquelle on n’est même pas qualifié en Coupe de l’UEFA.

La rédaction - Edward Jay