Banide : « Je ne m’attendais pas à ça »

L’entraîneur de l’AS Monaco est très déçu par le début de saison de son équipe. Dix-septièmes, avec seulement deux points au compteur, les joueurs de la Principauté courent après leur premier succès en L2. Peut-être ce vendredi (20h) à Louis-II face à Amiens lors de la quatrième journée ?

Laurent, votre équipe a fait preuve d’un état d’esprit défaillant le week-end dernier face à Reims (défaite 2-1). Comment l’expliquez-vous ?

Il n’y a pas eu que l’état d’esprit qui était défaillant. Il y a eu beaucoup de choses. C’était assez incroyable de voir d’un seul coup autant de déficit. Ça fait quelques jours qu’on essaie d’analyser les raisons de cette défaite. Il y a pleins d’explications. Peut-être qu’on était un peu fatigué. Peut-être aussi que l’arrivée de Ludo (Giuly) a relâché certains joueurs qui ont pensé qu’il allait tout faire. Il y a un côté physique et un côté psychologique. Et puis on est aussi tombé sur une bonne équipe de Reims. On leur a bien facilité la tâche. Mais ils ont eu plus d’envie. Nous, on a été un peu amorphes.

Avez-vous été surpris par un tel revers ?

Je ne m’attendais pas à ça. Surtout que notre semaine avait été intéressante. Après le match à Troyes (1-1) et le travail fourni à l’entraînement, je pensais voir beaucoup mieux. Ça n’a pas été le cas. Et ça a été général. Tout le monde est passé au travers. On n’a plus qu’à se remettre au travail. Il y a des jeunes qui apprennent leur métier, qui ne sont pas prêts. Ils n’ont pas forcément le rythme et la malice. Il y a aussi des anciens qui n’ont pas apporté ce qu’ils auraient dû. A moi de remettre tout ça en place pour recréer une cohésion.

« Des jeunes qui ne sont pas prêts, des anciens qui n’apportent pas assez »

Face à Amiens, vendredi (20h) lors de la quatrième journée, la victoire est-elle impérative ?

La victoire est très importante. Ce qui est impératif, c’est de jouer et de retrouver espoir dans ce qu’on fait. Il faut redémarrer sur autre chose pour qu’on sorte de ce match avec beaucoup d’enseignements positifs.

Etes-vous inquiet pour la suite de la saison ?

Tout le monde connait la situation. Il y a une vingtaine de joueurs qui sont partis. Il y a une dizaine de gamins qui sont arrivés. On a pris quelques joueurs avec l’argent qu’on avait. On est tombés en Ligue 2 lors de la dernière journée. Il n’y a rien de simple. Il faut du temps. Je fais comme je peux avec le temps et les joueurs que j’ai. Bien sûr que ça sera difficile. Mais il faut rêver pour croire que ça sera facile.