
Valbuena : « A l’OM, il faut de la concurrence »

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Vous avez marqué deux fois sur les deux derniers matches de championnat en jouant derrière Mamadou Samassa. Pensez-vous être devenu un titulaire indiscutable dans l’esprit d’Eric Gerets ?
Il y a d’autres joueurs qui ont joué à cette place et qui ont été bons. Hatem Ben Arfa a tenu le même rôle sur le terrain et il a été performant comme quand il était à gauche. Moi, j’ai joué devant, j’ai joué à droite…
Comment expliquez-vous votre retour en forme ?
Aujourd’hui, je me sens bien. Je reviens bien physiquement après une préparation tronquée par les blessures. Je me suis d’ailleurs rendu compte que l’avant-saison est essentiel pour la suite. A moi de continuer à être régulier et à être performant.
Comment le coach vous explique ses choix ? A votre avis, sur quoi s’est-il basé pour vous réinstallé dans l’équipe de départ ?
Il y a l’efficacité que j’ai en ce moment... Le coach a des principes et des valeurs qu’il essaie d’inculquer à tout le monde. Il est très à cheval sur la discipline tactique. C’est sa priorité. J’essaie de remplir cette tâche du mieux possible. Cela passe déjà par un bon travail défensif pour aider l’équipe avant de faire mon boulot offensivement. Quand on est à son écoute, cela lui fait plaisir et cela porte ses fruits sur le terrain.
La terrible concurrence qui existe désormais en attaque ne va-t-elle pas entraîner une pression supplémentaire ?
Si on part dans l’idée que si on se loupe on va finir sur le banc, on ne va plus rien tenter ! Depuis que je suis arrivé à l’OM, j’ai dû affronter beaucoup de concurrence. A mes débuts, il y avait Ribéry, Nasri… Que du beau monde. J’ai dû me battre pour être parmi les titulaires. C’est bien qu’il y ait de la concurrence, cela veut dire que chacun va essayer de donner son maximum. Après, ça se voit sur le terrain. A l’OM, il faut de la concurrence. Il y a des grands joueurs. C’est bien pour l’émulation d’un groupe. Dans le foot, il faut de l’audace. Si on se freine, on se fait plus rien.