Triaud : « Tigana viré ? La question ne se pose pas »

Le président des Girondins de Bordeaux est sorti de son silence, ce lundi matin, à la sortie du Haillan, 48 heures après l’élimination en Coupe de France face à Angers (1-0). Il réfute les rumeurs de limogeage de Jean Tigana.

Jean-Louis Triaud, que s’est-il passé ce lundi ?

Je croyais que vous le saviez ? On est éliminé de la Coupe de France. Ce matin, on a fait une petite séance vidéo avec les joueurs pour faire l’analyse du match.

Est-ce la défaite de trop pour Jean Tigana ?

Personne n’a parlé de ça. Aujourd’hui, on est en train d’analyser le match d’hier. On a la rencontre de Nice à préparer. On s’est réuni tranquillement pour faire l’analyse sur support vidéo.

Plusieurs journaux parlent de remplaçants à Tigana…

(Il coupe) Laissez les journaux parler. Ce ne sont pas eux qui gèrent les clubs. Je sais bien qu’il faut alimenter les chroniques. En-dehors de nous, il n’y a pas eu de surprise en Coupe de France. Ce n’est pas mal qu’on fasse la une. Demain, on se voit pour un déjeuner de presse. Autant garder pour mardi un peu plus de temps pour discuter.

Jean Tigana reste à son poste jusqu’à preuve du contraire ?

Il a encore 18 mois de contrat avec Bordeaux. La question ne se pose pas.

Quelle est votre réaction suite aux tags qui ont recouvert le Haillan dans la nuit de samedi à dimanche ?

Je comprends que les supporters ne soient pas contents. Ils imaginent bien qu’au club, la réaction est la même. Ils ont le droit de manifester leur déception mais surtout pas à travers des actes de violence ou de vandalisme. Je ne crois pas que ce soit le fait de nos supporters fidèles. C’était un samedi soir, peut-être s’agit-il de garçons éméchés ? Je trouve ça minable et ça ne fait pas avancer les choses.

A Bordeaux, ce n’est pas habituel comme situation.

Il suffit d’un couillon avec un peu de peinture. Sur Bordeaux, il doit bien en avoir en cherchant bien. Nous ne sommes pas contents. On ne peut pas résumer la situation par quelques coups de pinceau sur un mur ou une route. La mode est au tag. Ils l’utilisent.

Propos recueillis par Olivier Schwarz