Squillaci : « La motivation est là »

Après son match nul face à Barcelone (2-2), Lyon se replonge dans le championnat de France. Le leader de la Ligue 1 accueille Strasbourg, dimanche, à Gerland.

Sébastien, comment passer d’un match de Ligue des Champions à une rencontre de Ligue 1 ?
Ca fait partie de notre quotidien. On sait que la Ligue 1 reprend ses droits après la Ligue des Champions. La Ligue 1 reste le plus important. Pour disputer des matchs face à Barcelone ou Glasgow, il faut finir dans les trois premiers du championnat. Il faudra donc être présent contre Strasbourg.

Strasbourg est connue pour être une équipe qui aime le beau jeu. Ca va vous changer de vos matchs à Gerland…
C’est vrai, c’est souvent difficile à la maison. Les équipes sont souvent regroupées défensivement. Mais on le sait, nous sommes préparés à cela. Nous avons des joueurs capables de faire la différence. Maintenant, si Strasbourg vient ici pour jouer, c’est une bonne chose pour nous. Mais Strasbourg est une bonne équipe, ils jouent bien au ballon. Il faudra être très attentif pour ne pas se retrouver en difficulté.

Pour le moment, seul Nancy arrive à suivre votre rythme…
La motivation est toujours là. Quand on évolue à Lyon, on joue pour gagner tous les matchs. Nous sommes attendus de partout, tout le monde veut battre le champion en titre. Nous sommes des compétiteurs, nous ne pensons donc pas aux points d’avance que nous pouvons avoir sur nos concurrents.

Lyon est mis en difficulté assez régulièrement depuis plusieurs semaines. Vous avez la solution pour remédier à ce problème ?
Ca s’est déjà amélioré depuis le début de la saison. Hatem (Ben Arfa) a fourni de gros efforts dans ce secteur du jeu. Nous sommes une équipe portée vers l’avant mais il faut prendre des sécurités en défense. On ne peut pas rester derrière à trois contre deux. Pour gagner des matchs, il faut commencer par ne pas prendre de but. En ce moment, nous sommes mis en danger assez régulièrement. Tout le monde doit faire des efforts. Quand vous jouez contre Barcelone, avec les joueurs qu’il y a en face, on n’a pas le droit à l’erreur. Mercredi, sur le premier but, nous avons payé cash notre erreur de marquage.

La rédaction - Edward Jay