Saint-Etienne: Aouchiche, Neyou... Claude Puel explique le mercato malin et compliqué des Verts

Invité du RMC Football Show ce lundi, l'entraîneur de l'ASSE, Claude Puel, a évoqué la mise à la "diète" des Verts sur le marché des transferts.

Si l'aventure en Coupe de France, malheureusement conclue par une défaite face au PSG en finale (1-0), a un peu égayé la saison 2019-2020 de Saint-Etienne, elle ne fera pas oublier le triste exercice des Verts en Ligue 1 et leur décevante 17e place. Nommé entraîneur en octobre dernier, Claude Puel aura donc pour mission de faire mieux, beaucoup mieux en 2020-2021. Mais pour cela, il ne pourra pas forcément compter sur des renforts d'éléments confirmés... 

Invité du RMC Football Show ce lundi, le technicien a évoqué la délicate situation de l'ASSE, qui compte beaucoup de joueurs sous contrat, et qui n'a plus d'argent pour en faire venir d'autres.

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"Lens, Lorient, ou encore Brest et Metz, peuvent faire des transferts que nous ne pouvons plus assumer"

"On doit réduire le groupe d’un point de vue sportif, mais aussi d’un point de vue financier, explique Puel. Le club était dans un projet de résultats à court terme, mais il ne peut plus suivre financièrement ce projet. On est à la 'diète', on se doit de réduire l’effectif pour éventuellement faire quelques retouches, sinon ça ne sera pas possible. C’est le challenge de l’intersaison, en sachant que le mercato finit début octobre. Ce n’est pas évident à gérer."

Mais ça n'a pas empêché Saint-Etienne de réaliser quelques opérations à présent, comme le prêt d'Yvan Neyou (Braga) ou la signature d'Adil Aouchiche (PSG). "Adil représente avec les jeunes que nous avons recrutés ce nouveau projet, en sachant que nous n’avons pas de moyens financiers. Il faut savoir que des promus comme Lens ou Lorient, ou encore Brest et Metz, peuvent faire des transferts que nous, nous ne pouvons plus assumer désormais, observe Puel. C’est dire que les équilibres changent dans le championnat. On a donc essayé de porter notre attention sur des jeunes joueurs qui semblaient avoir de la qualité, et qui étaient libres ou accessibles. Adil en fait partie. Il vient d’avoir 18 ans, il terminait son contrat aspirant à Paris et était demandé par toute l’Europe. Mais sa famille et ses agents voulaient le voir rester en France pour continuer à se développer."

CC