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Sagnol : "Aurier ? On a tous fait des conneries"

Willy Sagnol a réagi ce mercredi aux propos grossiers tenus par Serge Aurier dans une vidéo diffusée sur Periscope. Si l’entraîneur bordelais condamne la sortie du défenseur du PSG, il déplore aussi les très nombreux commentaires autour de cette affaire.

Présent en conférence de presse ce mercredi, à deux jours du match entre Bordeaux et Nice qui ouvrira la 27e journée de L1, Willy Sagnol n’a pas échappé à la polémique qui frappe le PSG et Serge Aurier. Pour l’entraîneur bordelais, il y a dans cette affaire deux poids, deux mesures.

« Il y a mon avis d’entraîneur et mon avis d’homme, déclare le technicien girondin. Celui d’entraîneur dit que c’est impardonnable. Mon avis d’homme est différent. J’ai quand même vu certains ex-entraîneurs ou certaines personnes parler de prison. Dans quel monde on vit ? »

« J’ai l’impression qu’il y a 59 millions de personnes parfaites »

« Ce qu’il a fait, sportivement, dans la relation salarié-employeur, ce n’est pas pardonnable, poursuit Sagnol. Après, humainement, on a tous fait des conneries. Et on en fera encore tous. Le problème, c’est que dès que ça touche au foot, j’ai l’impression qu’il y a 59 millions de personnes parfaites qui veulent toutes donner leur avis. Alors que ça ne concerne que le PSG, que Serge Aurier, son entraîneur et sa direction. Il y aura aussi des sanctions, mais ça s’arrête là. » En tout cas pour Sagnol...

Ounas n’a pas choisi sa sélection

D’origine franco-algérienne, Adam Ounas a l’embarras du choix quant à la sélection pour laquelle il pourrait jouer. Si les appels du pied de la fédération algérienne sont réels, l’attaquant (19 ans), lui, veut se laisser le temps de réfléchir. Et surtout de s’endurcir : « Pour l’instant, je n’ai pas fait de choix pour les A. J’attends une petite année parce que j’ai décidé de d’abord m’imposer dans mon club. Je pense que quand tu n’es pas titulaire dans ton club, tu ne peux pas non plus l’être en sélection. Pour l’instant, je reste chez les jeunes en sélection et après on verra. »

VD, à Bordeaux