Riolo: "Le PSG repart bien…"

Retour sur la victoire du PSG à Rennes…

Le PSG est toujours attendu, mais pour ce match de rentrée de L1, l’attente était un peu plus prononcée. Derrière le précieux et court succès se cache pas mal de choses. D’abord, une maîtrise du match intéressante. En première période notamment où, autour d’un Verratti excellent, Paris a dominé et aurait pu se mettre tranquillement hors de portée de son adversaire. Mais Cavani, en ratant une balle de but incroyable d’entrée, n’a pas aidé son équipe. Il a fallu un geste de grande classe de Draxler pour que Paris mène.

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La maîtrise du PSG s’est aussi accompagnée de mauvais choix, mauvaises décisions près du but de Costil. C’est comme si le PSG manquait de confiance. Etonnant qu’une équipe avec autant de capacités, autant de bons joueurs, puisse souffrir un tel mal. Cavani est inexistant, Verratti cherche un penalty (dont chacun pensera ce qu’il veut), mais pourquoi ne marque-t-il pas ?

C’est curieux de sentir une équipe autant dominer un match et en même temps mettre autant de défauts offensifs en avant. L’illustration, c’est Lucas. Le Brésilien est dans un soir affreux. Tête baissée, « QI foot » aux vestiaires.

En seconde période, le PSG baisse physiquement. Devant, les occasions sont plus rares. Verratti n’est plus patron. Paris recule devant, pourtant, de très médiocres Rennais. Motta rate une énorme occasion et se réfugie derrière un fait de jeu.

Le PSG termine dans sa surface et donne une impression paradoxale, celle d’être très au-dessus sans le montrer vraiment. En répétant ce genre de matches pas assez aboutis, le PSG n’est pas l’abri de scenarii malencontreux.

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Les choix d’Emery : Di Maria a certainement compris qu’il y avait désormais une vraie concurrence, même si au vu de ce qu’a fait Lucas, il a pu souffrir d’être sur le banc.

Avoir mis Draxler d’entrée s’est avéré un choix juste, mais physiquement l’Allemand a clairement chuté en seconde période.

Le milieu à trois « classique » gère quand il est dans le confort, mais je crois que Rabiot doit trouver une place de titulaire. Avec Rabiot le jeu est plus fluide, plus rapide. Le jeu voulu par Emery est plus efficace avec lui, alors pourquoi ne pas le mettre tout de suite ?

Côté droit, Meunier a encore montré qu’il était au-dessus du soi-disant titulaire du poste. Il paraît que je fais une fixette, mais je n’y peux rien. Meunier n’est certainement pas un crack, mais son état d’esprit, sa générosité et ses qualités foot, aussi, en font un meilleur arrière droit que son concurrent parti à la CAN.

De l’autre côté, Kurzawa a été moyen. Si Maxwell pouvait lui filer un peu de sa tête, le PSG aurait un arrière gauche top niveau !

Un mot sur Rennes. Stade plein, mais équipe vide. On attend la « Gourcuff Touch », mais comment peut-elle venir avec des joueurs aussi médiocres ? A Lorient, son équipe était meilleure. Avec cette victoire, Paris met la pression sur les équipes de la French Riviera. Cette seconde partie de saison est bien lancée…

Daniel Riolo