
Reims-PSG: Galtier confirme qu'une insulte est à l'origine du carton rouge de Ramos
Le carton rouge de Sergio Ramos serait-il le fruit d’une incompréhension, au-delà de la nervosité apparente qui commençait à gagner les rangs parisiens en fin de première période ? L’entraîneur du Paris Saint-Germain a confirmé la thèse avancée à la pause d’une insulte qu’aurait lancé Sergio Ramos à l’adresse de l’arbitre, face à Reims (0-0): "Je connais très bien Sergio Ramos, je ne suis pas persuadé que l’insulte sortie était adressée à l’arbitre. C’est une insulte qu’on entend tout le temps sur un terrain d’entraînement, qu’on entend beaucoup en Espagne. L’arbitre l’a pris pour lui et l’a expulsé, je ne reviens pas sur ça."
"J'en parlerai avec eux"
Plutôt laconique sur le sujet, sans doute pour éviter de nourrir la polémique, le coach parisien était beaucoup plus prolixe sur l’attitude de ses joueurs, maladroits et nerveux. Nerveux parce que maladroits.
"Il y a eu beaucoup de nervosité que je ne peux pas expliquer, des deux côtés, a souligné Christophe Galtier. Il y a eu beaucoup de duels, d'accrochages, aucune des deux équipes n'a maîtrisé les événements. Aucune des trois parties, les équipes et l'arbitre, n'a maîtrisé ce match et il y a eu beaucoup de nervosité." A cause de son expulsion, Sergio Ramos sera automatiquement suspendu pour le Classique face à l’OM.
Ce match pourrait permettre à l’OM de rejoindre son rival au classement en cas de victoire au Parc des Princes, voire à Lorient ou Lens de prendre les commandes du championnat la semaine prochaine selon les résultats engrangés par Merlus et Sang et Or d’ici le choc. Dans ce contexte, et alors que le Benfica se profile dès mardi en Ligue des champions, Galtier se serait bien passé d’une suspension qui vient s’ajouter à une liste de blessés qui s’allonge.
"J’en parlerai avec eux parce qu’il y a des enchaînements de matchs. On a besoin du maximum de joueurs, a expliqué Galtier. Et manquer des matches parce qu’on a pris des cartons stupides, évidemment que l’on doit y remédier. J’en parlerai avec eux."