PSG : pour Blanc, Chelsea sera meilleur sans Mourinho

A la veille du déplacement du PSG à Caen (samedi, 17h), Laurent Blanc est revenu en conférence de presse sur le limogeage de José Mourinho à Chelsea. De manière courte, tout en avouant qu’il suivrait avec attention les résultats à venir des Blues.

Et si la donne changeait ? Si le rapport de forces finissait par s’inverser ? Plutôt bien verni pour avoir tiré Chelsea en 8es de finale de la Ligue des champions, le PSG pourrait finalement avoir moins de chances au grattage. Les Blues de Mourinho (seulement 4 victoires en Premier League cette saison), encore battus lundi dernier à Leicester City (2-1) ne faisaient plus peur à personne et encore moins à des Parisiens qui les avaient éliminés, déjà en 8es de finale, le printemps dernier.

Le Special One parti, la dynamique risque fortement de s’inverser. Avec Guus Hiddink - comme cela est fortement pressenti - le club londonien pourrait retrouver un allant et un visage conquérant, rendant le 8e de finale à venir plus compliqué pour Paris. « Je ne sais pas. Je n’en sais rien. Il faudra voir qui est le nouvel entraîneur, si on le connait, ce que sera sa philosophie de jeu, a confié Blanc Ce sera intéressant de suivre Chelsea. Il y aura certainement des différences, à nous de les voir et de préparer le match comme on avait l’intention de le préparer. »

« Le football est impitoyable »

Pas très emballé à l’idée d’évoquer le sujet plus en profondeur (« et ce sera ma dernière réponse sur le sujet »), Blanc a quand même rebondi sur l’éventualité d’un choc psychologique. « C’est possible. Il y a des exemples. Mais ce n’est pas toujours le cas, rappelle le Cévenol. En tout cas ce que je pense, c’est que Chelsea, avec les joueurs qu’ils possèdent, va être meilleur que ce qu’ils ont fait depuis le début de la saison. »

Sans José donc. L’occasion pour Blanc qui est en passe de prolonger son contrat avec le PSG, de rappeler son homologue au commun des mortels. « José, malgré toute sa grandeur, est soumis, lui aussi, à toutes les contraintes d’un entraîneur. Il dépend des résultats de son équipe. S’il en a des mauvais, quel qu’il soit, quel que soit son nom, son prénom… en ce moment, le football est impitoyable. »

la rédaction avec M.Bo