
PSG: "On a été durs avec Neymar", reconnaît le président du CUP
Pour Neymar, "le chemin de la rédemption sera long", avait prévenu le Collectif Ultras Paris (CUP). Quatre ans après son vrai-faux départ à Barcelone, les ultras parisiens du Virage Auteuil aimeraient emprunter le chemin de la réconciliation, mais Neymar joue pour l’instant la carte de l’indifférence. La star brésilienne n’a jamais digéré les banderoles insultantes en 2019, ni la violence des mots choisis pour le réprimander, pas plus que les sifflets dont il a encore été victime la saison dernière après l’élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid. "C’est vrai, la banderole qui insulte sa mère, c’est dur, on a été durs", reconnaît aujourd’hui le président du CUP Romain Mabille, invité de France Bleu Paris lundi soir.
Le CUP se dit ouvert au dialogue
"Le fait est que les gens lui ont donné tellement d’amour au début", souligne le patron des ultras parisiens. La volonté exprimée par le Brésilien de partir à l’été 2019 pour retrouver le Barça qu’il avait quitté deux ans plus tôt a été vécu comme une trahison. Le fossé n’a alors cessé de se creuser, saison après saison, entre la tribune et le joueur, constate Romain Mabille aujourd’hui. Conscient qu’un Neymar réconcilié avec l’environnement du Parc des Princes serait un atout majeur dans la saison du PSG, le CUP espère pouvoir renouer le dialogue rapidement: "C’est un joueur qui marche à l’affectif, on aurait pu avoir une relation." En attendant, il ne perçoit "aucune volonté du club ni de Neymar de rétablir la situation".
Romain Mabille ne voit aucune issue (pour le moment)
"Je peux vous garantir une chose, c’est que dans l’entourage du club, de Neymar ou de la tribune, il n’y a personne qui a fait plus que moi pour rétablir la situation, tient à rappeler Romain Mabille. J’ai essayé de parler avec les responsables, j’ai dit que j’étais ouvert au dialogue. Je n’ai pas eu de réponse. Je vois qu’il y a une volonté de laisser la situation pourrir, je ne sais pas pourquoi. J’estime que si on peut parler, on avance ensemble, on peut trouver des solutions, c’est bien. Nous, en tant que supporters, on n'a pas non plus à courir derrière lui. Qu’il en veuille au CUP, À la limite, je suis d’accord, mais il ne salue personne au Parc. Il est entré dans un truc, je ne sais pas comment on va en sortir."