
PSG-Guingamp: les notes

Javier Pastore à la lutte avec Laurent Dos Santos - AFP
LES TOPS
Javier Pastore
De son propre aveu, Javier Pastore ne se fait aucun souci pour sa place dans le onze du PSG. Si la concurrence pourrait laisser craindre le contraire, l’Argentin prouve qu’il est difficile de le sortir de cette équipe quand il évolue à ce niveau. Dans la lignée de son excellent match à Reims, « El Flaco » a été le meilleur Parisien. Dans un rôle d’électron libre qu’il apprécie tant, il a distribué le jeu à merveille avant de se charger lui-même de forcer la décision sur une petite douceur du plat du pied droit (18e). Il a tenté de passer en force pour s’offrir un doublé mais Lössl s’est interposé (66e). Remplacé à la 75e minute par Marco Verratti (75e).
Zlatan Ibrahimovic
Laurent Blanc avait annoncé une réponse du Suédois sur le terrain. Il peut se lancer dans la voyance car ses prédictions se sont révélées justes. L’attaquant parisien a été de tous les bons coups et son implication sur les trois buts en atteste. C’est d’abord lui qui trouve Javier Pastore dans l’axe pour l’ouverture du score (18e). Sa frappe enroulée du gauche en première intention a ensuite flirté avec la lucarne gauche de Lössl (20e) avant que le gardien guingampais ne repousse toutes ses tentatives (26e, 49e, 51e). Sa nouvelle frappe a finalement fait craquer le Danois qui a repoussé le tir sur Di Maria (77e). Pour agrémenter la soirée, il fallait débloquer son compteur et c’est ce qu’il fait d’un joli pointu (84e), mettant ainsi fin à 503 minutes d’abstinence. Son penalty manqué (85e) gâche un peu cette belle soirée.
Angel Di Maria
Dans un dispositif mouvant, l’Argentin a beaucoup bougé sans parvenir à créer des décalages. Puis, il a commencé à tenter sa chance. Sa première tentative a flirté avec le poteau droit de Lössl (72e). Il s’est mué en renard pour inscrire son premier but en L1 dans la continuité du ballon relâché par Lössl. Moins sexy que sa réalisation en Ligue des champions mais ça compte aussi.
LES FLOPS
L’arbitrage de M.Schneider
La soirée était douce ce mardi mais M.Schneider avait décidé de ne rien laisser passer en se montrant très (trop ?) tatillon. Il a d’abord refusé de laisser jouer Jonas Lössl avec un maillot bleu ciel qu’il estimait trop proche de celui des Parisiens. S’il a dirigé la partie sans anicroche, il aurait pu s’abstenir d’accorder un penalty très généreux aux Parisiens pour une faute peu évidente de Salibur alors que le PSG menait 3-0 et qu’il ne restait plus que quatre minutes. Zélé.
Lössl, une fissure dans le rempart
Avec un maillot dépareillé sur le dos, Jonas Lössl a évité à son équipe de sombrer dans ce match. Le gardien danois a multiplié les arrêts devant Cavani (4e), Ibrahimovic (26e, 49e, 51e) et Pastore. Sa seule faute de main a permis à Angel Di Maria de faire le break (77e) et de dérouler le tapis rouge à la victoire parisienne. Mais le Danois a évité la déroute en repoussant parfaitement le penalty de Zlatan (86e).
L’ombre de De Pauw
Pour sa troisième titularisation de la saison, Nill de Pauw n’avait pas la tâche facile. Si Salibur a réussi à se montrer dangereux sur un joli coup franc, l’attaquant belge n’a jamais été en position d’inquiéter la défense parisienne ou d’apporter des solutions à son équipe. Ce n’est pas un hasard s’il a été le premier Guingampais à se faire remplacer (59e).
PSG
Trapp (6)
Van der Wiel (6)
Marquinhos (6)
Thiago Silva (6)
Maxwell (6)
Thiago Motta (6)
Pastore (8)
Matuidi (6,5)
Di Maria (6,5)
Ibrahimovic (7)
Cavani (5,5)
Guingamp
Lössl (4,5)
Jacbosen (4)
Diallo (4)
Sorbon (4)
Angoua (4)
Mathis (4,5)
Coco (4,5)
Sankharé (4,5)
Dos Santos (3,5)
De Pauw (3)
Salibur (4)