Plessis : « Bien sûr que je suis candidat ! »

L’ancien président du FC Sochaux affirme qu’il est intéressé par la présidence du Paris Saint-Germain. S’il dément l’existence de contacts avec la direction, il invite Sébastien Bazin à faire le premier pas.

« Bien sûr que je suis intéressé par le PSG, c’est un club européen, c’est un stade magnifique, Paris c’est la plus belle ville du monde. » L’ancien président doubiste se sent-il les épaules pour diriger un club de l’envergure du Paris Saint-Germain ? « Je sais comment travailler avec un actionnaire, j’ai fait ça pendant 5 ans avec Sochaux, sur mes années de présidence je suis venu 3 fois au stade de France avec un petit budget, j’ai fait mes preuves. Je suis intéressé par le poste, j’ai la pêche. » Et quid de la pression inhérente au club de la capitale ? « Oui il y a la pression médiatique, c’est certain que pour un club comme Paris, la santé financière passe par la Ligue des Champions. Mais à Sochaux comme à Paris, l’essentiel pour un président, c’est de savoir s’entourer des meilleurs. » Que pense-t-il de la méthode, du putsch de Charles Villeneuve ? Qu’aurait-il fait à la place ? « J’aurai été rencontrer mon actionnaire et j’aurai discuté avec lui. » Plessis connaît-il le président de Colony Capital France ? « Je connais Bazin du temps où j’étais président de Sochaux, il était à deux fauteuils de moi, il était nerveux, c’est un président passionné. » D’accord, mais l’a-t-il appelé ? « Non, non, je ne l’ai pas appelé, ça ne se passe pas comme ça. Aujourd’hui, il y a un président, je ne suis pas un vautour. » Y-a-t-il d’autres candidats ? « Attendez, il ne faut pas se cacher, c’est extraordinaire d’être président d’un club de foot ! Christophe Chenut (un des administrateurs) ? Peut-être. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’un président de foot a les mains dans le cambouis, il fait les déplacements, il y a le mercato… » Et si Bazin décidait d’y aller, aurait-il les épaules d’un président ? « Certainement. » Pour résumer, Jean-Claude Plessis est-il candidat ? « Oui, oui, je vais apprendre la chanson du club par cœur (rire), mais c’est à Paris de se manifester. »

La rédaction-Luis Attaque