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OM-PSG : la Dream Team décrypte la bataille tactique

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La victoire 2-1 du PSG au Véldorome à dix contre onze dimanche ne fut pas seulement un exemple d'envie côté parisien. Elle fut aussi le théâtre d'une jolie bataille tactique, que la Dream team décryptait ce mardi dans Luis Attaque.

Pourquoi Laurent Blanc a eu raison de garder son milieu de terrain à trois après l'expulsion de Thiago Motta

Grégory Coupet :

« Ce qui est fantastique, c’est que le PSG est juste passé d’un 4-3-3 à un 4-3-2 après l’expulsion de Thiago Motta. L’infériorité numérique n’a absolument rien changé. »

« Laurent Blanc est un ancien libéro. Il sait très bien qu’à trois derrière, tu peux endiguer beaucoup d’attaques. C’est ça qui m’a impressionné : Motta sort et Verratti reprend le rôle de six devant la défense avec les mêmes automatismes. »

« A partir du moment où Laurent Blanc conserve ses trois milieux de terrain avec l’entrée de Rabiot à la place de Lavezzi, il garde la main »

Ali Benarbia « La différence c’est aussi que pratiquement tous les Marseillais laissaient cinq mètres aux Parisiens. Ils avaient le temps de contrôler, de se retourner, sans jamais vraiment être pressés. » « Avec Ibrahimovic et Cavani, le PSG a deux attaquants qui ont la capacité de beaucoup descendre au milieu, ce qui est utile en cas d’expulsion. » « On a énormément vu Ibra au milieu et Cavani parfois presque arrière droit. Compact et capable de pousser le bloc offensivement, ces joueurs ont permis par exemple à van der Wiel et Maxwell de créer le premier but » Luis Fernandez « Ce qu’il faut surtout dire c’est que lorsqu’une équipe se retrouve dans cette situation-là, celle d’un match à jouer à dix contre onze, elle passe souvent en 4-4-1. Là, Blanc a conservé son milieu de terrain. A noter aussi que ce choix est motivé par le score. A ce moment du match, l’OM mène 1-0 » Pourquoi l’OM n’a plus joué quand Paris s’est retrouvé à dix : Luis Fernandez « Pour moi le problème est tactique. Le PSG a mis l’OM à la faute. Comment ? En pressant, en récupérant et en empêchant l’adversaire de s’organiser. » « Les premiers responsables ce sont les joueurs, pas Elie Baup. » « Paris a besoin de ressortir le ballon, de partir de derrière. J’aurais mis Valbuena et Payet sur les côtés avec deux attaquants, côte à côte en pointe. Ils feraient reculer les Parisiens et ainsi obtiendraient un surnombre au milieu. » Grégory Coupet « Marseille a trop respecté le PSG. Ils ont eu la trouille et manquent de leader » « Comment Cavani tout seul peut réussir à tenir quatre défenseurs ? Tu peux le marquer à trois et laisser un latéral jouer la carte du dépassement de fonction et amener le surnombre en attaque » Ali Benarbia « L’OM n’a pas de leader, c’est tout. Paris n’a que ça. Même Verratti est un leader. » « L’OM n’aurait tout simplement dû rien changer. Tu mènes 1-0, tu les tues, tu les enfonces. Tout va bien, pourquoi changer ? » Ali Benarbia : 
« La différence c’est aussi que pratiquement tous les Marseillais laissaient cinq mètres aux Parisiens. Ils avaient le temps de contrôler, de se retourner, sans jamais vraiment être pressés. »

« Avec Ibrahimovic et Cavani, le PSG a deux attaquants qui ont la capacité de beaucoup descendre au milieu, ce qui est utile en cas d’expulsion. »

« On a énormément vu Ibra au milieu et Cavani parfois presque arrière droit. Compact et capable de pousser le bloc offensivement, ces joueurs ont permis par exemple à van der Wiel et Maxwell de créer le premier but »

Luis Fernandez « Ce qu’il faut surtout dire c’est que lorsqu’une équipe se retrouve dans cette situation-là, celle d’un match à jouer à dix contre onze, elle passe souvent en 4-4-1. Là, Blanc a conservé son milieu de terrain. A noter aussi que ce choix est motivé par le score. A ce moment du match, l’OM mène 1-0 » Pourquoi l’OM n’a plus joué quand Paris s’est retrouvé à dix : Luis Fernandez « Pour moi le problème est tactique. Le PSG a mis l’OM à la faute. Comment ? En pressant, en récupérant et en empêchant l’adversaire de s’organiser. » « Les premiers responsables ce sont les joueurs, pas Elie Baup. » « Paris a besoin de ressortir le ballon, de partir de derrière. J’aurais mis Valbuena et Payet sur les côtés avec deux attaquants, côte à côte en pointe. Ils feraient reculer les Parisiens et ainsi obtiendraient un surnombre au milieu. » Grégory Coupet « Marseille a trop respecté le PSG. Ils ont eu la trouille et manquent de leader » « Comment Cavani tout seul peut réussir à tenir quatre défenseurs ? Tu peux le marquer à trois et laisser un latéral jouer la carte du dépassement de fonction et amener le surnombre en attaque » Ali Benarbia « L’OM n’a pas de leader, c’est tout. Paris n’a que ça. Même Verratti est un leader. » « L’OM n’aurait tout simplement dû rien changer. Tu mènes 1-0, tu les tues, tu les enfonces. Tout va bien, pourquoi changer ? » Luis Fernandez : 
« Ce qu’il faut surtout dire c’est que lorsqu’une équipe se retrouve dans cette situation-là, celle d’un match à jouer à dix contre onze, elle passe souvent en 4-4-1. Là, Blanc a conservé son milieu de terrain. A noter aussi que ce choix est motivé par le score. A ce moment du match, l’OM mène 1-0 »

Pourquoi l'OM a arrêté de jouer à onze contre dix :

Luis Fernandez : 
« Pour moi le problème est tactique. Le PSG a mis l’OM à la faute. Comment ? En pressant, en récupérant et en empêchant l’adversaire de s’organiser. » « Les premiers responsables ce sont les joueurs, pas Elie Baup. » « Paris a besoin de ressortir le ballon, de partir de derrière. J’aurais mis Valbuena et Payet sur les ailes avec deux attaquants, côte à côte en pointe. Ils auraient fait reculer les Parisiens et auraient ainsi obtienu un surnombre au milieu. »

Grégory Coupet : 
« Marseille a trop respecté le PSG. Ils ont eu la trouille et manquent de leader » « Comment Cavani peut-il réussir tout seul à tenir quatre défenseurs ? Tu peux le marquer à trois et laisser un latéral jouer la carte du dépassement de fonction et amener le surnombre en attaque »

Ali Benarbia : « L’OM n’a pas de leader, c’est tout. Paris n’a que ça. Même Verratti est un leader. » « L’OM n’aurait tout simplement dû rien changer. Tu mènes 1-0, tu les tues, tu les enfonces. Tout va bien, pourquoi changer ? »

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Luis Attaque