
OM-OL : Aulas répond à Diouf

Le président lyonnais a répondu à son homologue marseillais Pape Diouf. Pour lui, l'OM est en "position d'infériorité sur le plan des résultats". - -
Jean-Michel Aulas, que répondez-vous à votre homologue marseillais Pape Diouf qui a dit s’attendre à voir dimanche au Vélodrome les « dernières gesticulations du champion en titre » ?
Je ne répondrai pas directement à Pape Diouf, il n’a pas besoin de faire monter les enchères. C’est vrai qu’il est en position d’infériorité sur le plan des résultats, puisque depuis dix ans Lyon a gagné quinze titres, et je ne me souviens pas que Marseille en ai gagné. On est heureux que cette année, ils soient en position de le faire, j’en fais même mon favori pour le championnat, parce qu’ils ont réalisé des matches formidables. Lyon n’a pas besoin de déclarations pour démontrer sur le terrain qu’il est capable de rivaliser avec les plus grandes équipes de France et d’Europe. »
Comment ressentez-vous cette fin de saison, pour la première fois depuis longtemps, sans titre pour Lyon ?
Ce n’est jamais déshonorant de ne pas être champion. Il faut reconnaître que cette année le championnat est plus disputé parce que les autres sont meilleurs. On a eu beaucoup d’aléas avec les blessures. On aura dimanche le retour de Juninho et Govou, ce sera une équipe assez proche de ce qui se fait de mieux à l’Olympique Lyonnais. Ça permettra demain à l’OL de progresser que d’avoir des adversaires à sa dimension.
Qu’attendez-vous de Karim Benzema qui connaît une année 2009 difficile ?
J’ai confiance parce que les grands joueurs comme Juninho et Karim sont là pour les grands matches. J’ai rêvé qu’il ferait mieux que marquer un but. On aura un grand Karim dimanche.
A propos de Juninho, pouvez-vous nous en dire plus sur l’accord passé avec le joueur concernant son avenir ?
Je lui ai dit que c’est lui qui déciderait. S’il souhaitait faire une ou deux années dans un autre pays, on lui donnerait la possibilité de sortir sans indemnité, tout en lui promettant de pouvoir assurer sa reconversion à l’OL comme on l’a fait avec Sonny Anderson. C’est la démonstration que Lyon est devenu un grand club, capable d’attirer, de garder mais aussi de reconvertir ses joueurs.