OM: Mandanda l'assure, il n'y a pas de "syndrome Vélodrome"

Tenus en échec par Metz (1-1) ce samedi soir, Steve Mandanda et l'OM peinent à domicile mais ne veulent pas évoquer de "syndrome Vélodrome".

Au Vélodrome, les matchs se suivent et se ressemblent pour les Marseillais. Après Saint-Étienne (défaite 0-2) et Lille (1-1), l'OM n'a pas fait mieux qu'un nul contre Metz (1-1) samedi. Un résultat arraché sur le fil grâce à Morgan Sanson. Cette saison, les hommes d'André Villas-Boas n'ont toujours pas remporté le moindre match à domicile, ce qu'ils peinent à expliquer. 

Face aux Lorrains, l'addition a failli être plus salée, puisque l'OM n'a égalisé qu'à la 95e. "On ne peut pas se satisfaire de ça, mais on prend et on continue, on a un match important à gagner la semaine prochaine, a essayé de relativiser Steve Mandanda en conférence de presse. Il faut rester soudé, rester positif, et continuer à travailler."

"On doit plus avoir le jeu"

Interrogé par cette mauvais série à domicile, le portier s'est refusé à évoquer "un syndrome Vélodrome". "L'an dernier, on n'a pas perdu énormément de matchs, a relevé Mandanda. On doit plus avoir le jeu et jouer en attaques placées. On a plus de mal qu'à l'extérieur, où on joue en attaque rapide avec un bloc plus bas. C'est comme ça, on n'a pas nos supporters, on a du mal à domicile, on en a conscience."

Avec la jauge imposée par le contexte sanitaire, seuls 1.000 spectateurs ont en effet pu assister au dernier match face à Metz. Pour autant, comme le relève Opta, jamais depuis 2011-2012, Marseille n'avait affiché un bilan aussi faible à domicile après trois réceptions, avec seulement deux points engrangés.

CP