OM : les explications de Bielsa

Avant le premier match de l’OM à domicile face à Montpellier dimanche (17h), Marcelo Bielsa est revenu sur les remous olympiens de ces derniers jours. En particulier sur l’épisode Amalfitano, après un accrochage avec le joueur jeudi à l’entrainement.

Les renforts attendus en défense

« Au départ, j’ai dit que je voulais deux joueurs par poste, d’un niveau similaire. Le chiffre a ensuite été réduit à 20. Je pense maintenant à réduire le groupe de 20 à 18 joueurs. J’ai pas mal d’attentes dans le travail collectif. C’est pour cela que j’ai demandé à avoir huit semaines de travail avant le début de la saison. Pour la défense, il faudrait donc huit joueurs. On en a quatre, plus un jeune du centre de formation, ça fait donc cinq. Il nous en manque trois, mais j’imagine que ça va être difficile de trouver des joueurs de ce niveau, alors que la saison a commencé, et de les intégrer. »

Logique économique VS logique sportive

« La logique économique est inhérente à fonction du président. La logique sportive, c’est ma compétence. Quand j’ai pris la décision d’intégrer l’OM, j’ai analysé ce problème. Le club m’a dit qu’ils allaient investir 35 millions d’euros dont 15 proviendraient des ventes et 20 de fonds propres. Mais il faut être flexible et mettre de la bonne volonté pour le bien de l’institution. »

Il comptait sur Amalfitano

« J’ai vu tous ses matches en Angleterre, je connais parfaitement ses caractéristiques. J’ai mis Morgan Amalfitano dans mon projet pour la saison et j’ai présenté ce projet à l’administration du club, qui m’a donné deux arguments allant dans le sens contraire. Donc le joueur est resté en dehors du projet. C’est une décision de l’administration du club. Mais Amalfitano sait depuis le premier jour qu’il ne fera pas la saison 2014-2015 avec le club. »

Le clash avec Amalfitano

« Une fois le championnat commencé, je ne comptais pas sur Amalfitano pour le premier match, ni pour le deuxième. L’entrainement d’hier (jeudi) était consacré à préparer le match de dimanche face à Montpellier. J’ai donc décidé de laisser la journée libre pour Amalfitano puisque je ne le considérais pas comme faisant partie de l’équipe. Mais il a décidé lui-même de participer à l’entrainement. Quand il est arrivé, il nous a dit qu’il allait s’entrainer et qu’il avait le droit de le faire. Il a décidé de venir et d’interrompre la séance à ce moment-là. »

Cheyrou et Amalfitano, deux cas différents

« L’OM a pris la décision d’autoriser Cheyrou à suivre un entrainement spécifique pour se maintenir en forme. Le club a agi légalement. Et je lui ai dit que j’étais disposé à contrarier la décision du club s’il voulait s’entrainer avec nous. Le cas Amalfitano est complètement différent : c’est quelque chose de grave, inexpliqué. Il n’a pas été correct avec ses camarades, qui l’ont soutenu depuis deux mois. Nous comprenons sa situation mais n’importe qui aurait pris une mesure comme celle-ci. »

La réaction du reste du groupe

« Le reste de l’équipe n’a pas considéré ce fait comme exceptionnel. C’est quelque chose qui n’aurait pas dû altérer notre quotidien. Aucun des joueurs n’a pris position sur cet épisode mais le fait de ne pas prendre de position en est une. »

Mauvais résultat à Bastia

« Quand l’équipe ne joue pas bien, je ne considère pas que ce sont des fautes individuelles. L’entraineur a raison quand les joueurs jouent bien. Le coach se trompe quand les joueurs ne jouent pas bien. L’explication est que les joueurs bastiais étaient à l’aise et ceux de Marseille, non. Claude Makelele doit être content de ce match et moi non. »

Sparagna, sorti à la mi-temps à Bastia

« Il n’est pas sorti sur blessure. Certains joueurs sont très bons dans un match, lui était dans la moyenne. »

Déclin physique à Bastia

« J’ai considéré que la charge de travail que j’ai imposée était exagérée et a un peu miné la forme de nos joueurs. La responsabilité concernant le déficit physique des joueurs m’appartient. Je suis le responsable. » 

la rédaction avec FGe à Marseille