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OL: Juninho en remet une couche sur l'état d'esprit des joueurs

Dans un entretien accordé au Progrès, Juninho rappelle ce qu'il attend des joueurs de l'OL au niveau de l'état d'esprit. Le directeur sportif lyonnais explique aussi ce qu'il aimerait voir concernant le style de jeu.

Le 10 juin dernier, lors de la conférence de reprise de l’OL, Juninho avait fait passer un message clair à ses troupes. "Si des joueurs n'ont pas envie de jouer pour nous, alors ils doivent partir. On a un effectif de qualité, mais nous n'avons pas réussi à créer un état d'esprit idéal cette saison", avait-il lâché.

C’est sensiblement le même discours que le directeur sportif des Gones tient dans un entretien accordé au Progrès à paraître dimanche. Il réaffirme que son objectif est de "faire changer les mentalités". 

"C’est incroyable qu’on soit obligé de demander de l’intensité"

"De mon époque (de joueur), les gens nous disent: ‘vous étiez plus forts’. La vérité c’est qu’on s’entraînait comme on jouait, et c’était un plaisir. Tous ceux qui arrivaient, savaient qu’ils n’avaient pas le droit d’être à 70%, car nous, les anciens, donnions l’exemple. La clé de tout c’était l’intensité aux entraînements", détaille-t-il.

"Aujourd’hui, c’est incroyable qu’on soit obligé de demander de l’intensité. Si à Liverpool, à City, tu ne travailles pas à 100%, c’est tribune tout de suite", insiste-t-il. Convaincu que son groupe peut (et doit) s’améliorer au niveau de l’état d’esprit, Juninho a également une idée du style de jeu qu’il aimerait voir pratiquer par l’OL. Avec trois priorités.

"On est une équipe gentille"

"Relancer derrière en mettant ton gardien dans le jeu, parce qu’aujourd’hui il y a moins d’espaces, et ça va trop vite. (…) Ta deuxième obligation, quand tu perds le ballon en attaque, c’est de réagir en équipe. Si un mec n’a pas envie de le faire, il va avoir une seconde de retard, l’adversaire va s’en sortir et c’est fini. On ne le fait pas assez", appuie-t-il.

L’ancien chouchou de Gerland aimerait également voir les Gones se montrer plus efficaces sur une phase de jeu bien spécifique. "Combien de buts a-t-on marqués sur coups de pied arrêtés? Deux. Normalement c’est près de 25%. Notre liaison entre le tireur et ceux qui vont au duel prouve qu’on est une équipe gentille", insiste Juninho.

Septième de Ligue 1 cette saison, l’OL a encore des échéances dans les semaines à venir: la finale de la Coupe de la Ligue face au PSG et la reprise de la Ligue des champions avec un huitième de finale retour à disputer contre la Juventus Turin (sur RMC Sport).

RR