Nice : comment Ben Arfa vit l’attente

Désireux de se relancer à Nice, Hatem Ben Arfa est actuellement bloqué par un avis défavorable de la FIFA, qui considère qu’il a déjà joué pour deux clubs cette saison. Alors que son cas sera examiné mardi par la commission juridique de la LFP, son conseiller Michel Ouazine a apporté des précisions sur cette affaire et l’état d’esprit de l’international français, ce dimanche dans les GG du Sport.

Michel Ouazine, le cas d’Hatem Ben Arfa sera examiné mardi par la Ligue. Comment débloquer la situation ?

C’est du juridique et c’est donc Me Jean-Jacques Bertrand qui s’exprimera là-dessus. Moi, je ne parle que de terrain, c’est ce qui est le plus important. J’étais au match des U21 qu’il a disputé avec Newcastle (en août dernier, avant son prêt à Hull City, ndlr). Il y avait trois autres pros dans cette équipe. Hatem était obligé de jouer sous peine d’aller vers une rupture de contrat mais on s’était bien renseigné avant sur le fait que ce match n’était pas enregistré comme une rencontre officielle. On connaissait les procédures et on avait pris toutes les garanties.

Avez-vous bon espoir que la LFP ne suive pas la recommandation de la FIFA et valide son contrat ?

Je n’en sais rien. Je connais peu de personnes qui peuvent être certaines du résultat devant une juridiction, même quand vous êtes dans votre bon droit.

« Hatem a une peau de crocodile »

Son contrat étant bloqué, a-t-il le droit de s’entraîner avec l’OGC Nice ?

Bien sûr. Je veux d’ailleurs préciser qu’il n’est en contrat ni avec Hull, ni avec Newcastle. Il est libre et peut s’entraîner avec qu’il veut. Il ne faut pas s’alarmer sur les problèmes de prise en charge par la sécurité sociale. On a contracté des assurances personnelles pour le protéger. Le contrat (qui le lie à Nice) a été envoyé mais bloqué pour les raisons que vous connaissez.

Dans quel état est-il ce moment ? Est-il abattu ?

Non, pas du tout. Hatem est habitué, il a une peau de crocodile maintenant. Pour une fois, c’est du juridique et on ne peut pas l’accuser de foutre le bordel. Il a eu des problèmes, c’est vrai, mais c’est un jeune joueur et on fait des bêtises. Tout le monde oublie qu’il a eu une enfance et une adolescence. Après, on peut commenter mais pour Hatem, l’important est de s’entraîner. A Nice, il a découvert une équipe dirigeante hyper professionnelle. Il a reçu beaucoup d’amour là-bas et il est peiné par cette situation parce que ça le prive de la joie de jouer au foot. J’en ai marre de tous ces trucs-là. Qu’on le laisse aller sur le terrain !

la rédaction avec les Grandes Gueules du Sport