Nantes-Lyon: Aulas dément les bagarres entre joueurs

Jean-Michel Aulas, président de Lyon, a démenti que deux bagarres avaient opposé des joueurs, jeudi à l'entraînement entre Nabil Fekir et Marcelo, puis entre Memphis Depay et Ferland Mendy.

Malgré la nouvelle défaite de Lyon à Nantes (2-1), ce vendredi, Jean-Michel Aulas s'est tout de même présenté devant la presse. Le président en a profité pour démentir les informations attestant de bagarres à l'entraînement jeudi entre Nabil Fekir et Marcelo puis entre Memphis Depay et Ferland Mendy. "Les changements de Bruno Genesio en début de rencontre (Fekir, Marcelo et Depay sur le banc) ne sont pas liées à de quelconques bagarres", a-t-il affirmé auprès de Canal+.

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Aulas reconnaît des tensions

Jean-Michel Aulas a confirmé une ambiance bouillante en coulisses. "Des tensions évidemment… mais des bagarres, c’est d’autant plus idiot que l’un des joueurs dont vous parlez n’était pas à l’entraînement car il est blessé". Il évoque Ferland Mendy absent depuis trois semaines, et qui n'était pas sur la feuille de match à Nantes. Nabil Fekir "n'est pas dans une grande forme", a par ailleurs reconnu Jean-Michel Aulas qui a pourtant reçu l'assurance auprès de son joueur jeudi qu'il "allait bien".

"On ne peut pas faire un procès à Genesio", pour Aulas

Bruno Genesio "dépité" d'après les mots de Jean-Michel Aulas a lui été conforté. "S’il y avait une recette évidente, on l’aurait appliquée. On a tenté de redonner confiance aux joueurs cette semaine. Le coach s’est beaucoup remis en cause. L’ambiance était négative autour de Bruno Genesio avant la conférence de presse (qui a suivi l'élimination en Coupe de France face à Rennes la semaine dernière et au cours de laquelle Aulas a gelé la prolongation de Genesio, ndlr). Elle n’est pas un déclencheur. On n’a pas mal géré, on a fait au mieux. On a de l’expérience. Pour les joueurs, individuellement, s’ils veulent aller dans des grands clubs, il faut être bons. On ne peut pas faire un procès à Genesio, il a beaucoup tenté."

Joseph Ruiz