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Montpellier: "Je ne regarde pas ce que font les autres", Nicollin justifie le renvoi de Dall’Oglio

Laurent Nicollin, le président de Montpellier, s’est présenté devant la presse ce lundi afin d’annoncer l’éviction d’Olivier Dall’Oglio. Sans se soucier de l’hécatombe qui touche actuellement les entraîneurs du championnat de France.

Les têtes continuent de tomber à une vitesse impressionnante sur les bancs de Ligue 1. Cinq entraîneurs ont perdu leur job en l’espace de huit jours. Après Peter Bosz (Lyon), Michel Der Zakarian (Brest), Jean-Marc Furlan (Auxerre) et Oscar Garcia (Reims), Olivier Dall’Oglio a lui aussi été remercié ce lundi par Montpellier. Laurent Nicollin, le président du club héraultais, s’est présenté face à la presse pour officialiser la nouvelle, à l’heure où son équipe occupe la 11e place du classement (avec sept défaites en onze journées). En annonçant que Romain Pitau sera désormais en charge du MHSC, au moins jusqu’à la Coupe du monde 2022 au Qatar (du 20 novembre au 18 décembre).

"Il n’y a pas eu d’élément déclencheur, assure Nicollin. J’avais la sensation qu’il fallait faire quelque chose aujourd’hui, voilà. Il fallait discuter avec Romain (Pitau) pour savoir s’il sentait de prendre l’équipe première, il m’a dit oui tout de suite, donc on a enclenché ça très vite."

"On n’est pas mourants"

Relancé à propos de l’hécatombe qui touche les entraîneurs de L1, le patron de Montpellier a répondu: "Je ne sais pas. Je ne regarde pas ce que font les autres. On est dans une situation comptable, qui se désagrège petit à petit par rapport à nos concurrents directs. Il y a toujours l’objectif de la 8e place. On est loin de cette 8e place, même si ce n’est pas non plus catastrophique. On est 11es. Je pense qu’il y en a qui aimeraient être à notre place. Mais dès fois, on sent les choses et je sentais qu’il fallait quelque chose."

Le fils de Louis Nicollin attend désormais que Pitau rebooste les troupes dans les semaines à venir: "On veut créer une nouvelle dynamique, mais pas un électrochoc. On n’est pas mourants. On n’est pas derniers avec deux points. Il faut quand même tout relativiser. Mais il fallait faire quelque chose pour recréer une nouvelle dynamique, pour que tout le monde prenne conscience de la qualité du groupe." A commencer dès samedi avec la réception de l’OL à la Mosson (17h).

Alexandre Jaquin avec Julien Landry