
Monaco-PSG : les notes

Javier Pastore - AFP
Les notes de Monaco :
Danijel Subasic (6) Almamy Touré (5,5) Jérémy Toulalan (5,5) Wallace (5,5) Layvin Kurzawa (5,5) Fabinho (5) Geoffrey Kondogbia (5,5) Moutinho (4,5) Ferreira-Carrasco (4) Silva (4) Martial (4)
Quatre jours après son récital à Arsenal (1-3), Monaco a ressorti la même recette en laissant l’initiative aux Parisiens. Et comme à Londres, les Monégasques ont concédé des occasions sans prendre de but. Danijel Subasic n’y est pas étranger avec une superbe parade sur Cavani (16e) et une assurance toujours plus affirmée. De retour en charnière centrale, Jérémy Toulalan a d’abord eu un peu le tournis sur les combinaisons parisiennes avant de reprendre ses automatismes et de s’imposer avec autorité. Le constat vaut aussi pour Wallace, dépassé sur les occasions parisiennes avant de participer à l’extinction de Cavani en deuxième période.
De retour dans le couloir gauche de la défense, Layvin Kurzawa a failli marquer contre son camp sur une déviation de la tête (15e). Excellent à Londres mercredi, le milieu de terrain Fabinho-Kondogbia-Moutinho a trouvé plus de répondant face au PSG où Javier Pastore a profité des espaces pour s’exprimer. Privé de bons ballons, Joao Moutinho a manqué l’une des rares occasions monégasques (35e) mais aussi de munitions pour ses attaquants. Résultat : Ferreira-Carrasco, Martial et Silva n’ont jamais réussi à s’approcher du but parisien
Les notes du PSG :
Salvatore Sirigu (5,5)
Van der Wiel (3,5)
Marquinhos (6)
Thiago Silva (6)
Maxwell (5,5)
David Luiz (6)
Marco Verratti (5,5)
Blaise Matuidi (5,5)
Ezequiel Lavezzi (5)
Edinson Cavani (4)
Javier Pastore (7)
Si le PSG a manqué l’occasion de prendre la tête, il le doit davantage à son inefficacité qu’à son manque d’envie. Car les Parisiens ont largement dominé ce choc dans le sillage d’un Javier Pastore inspiré. Titulaire sur un côté, l’Argentin s’est en fait positionné comme le maître à jouer de cette équipe parisienne. Tous les coups sont partis de lui et si ses coéquipiers les avaient conclus, Paris se serait imposé dans un fauteuil. Sa vision du jeu et son aisance technique ont éclairé le jeu parisien et déstabilisé le bloc monégasque pourtant si compact. Il s’est aussi pris les pieds dans le tapis devant le but, en manquant la cible lui aussi à deux reprises (53e, 64e).
Sans Ibrahimovic, Edinson Cavani a encore manqué l’occasion de s’affirmer en attaque. L’Uruguayen a manqué deux grosses occasions (16e, 45e) sans abandonner sa part de travail défensif, quitte à y laisser beaucoup d’énergie. Dommage pour l’ancien Napolitain qui a pourtant souvent combiné avec Ezequiel Lavezzi, irréprochable dans les efforts mais lui aussi maladroit (25e, 29e). Repositionné en milieu, David Luiz a régné dans l’engagement alors que Blaise Matuidi s’est mué en quatrième joueur offensif en apportant le surnombre (25e, 55e). Marco Verratti a aussi apporté des munitions en attaque sur un décalage vers Pastore (62e). Mais rien n’y a fait. Dommage pour les Parisiens jamais inquiétés en défense où Thiago Silva et Marquinhos prouvent qu’ils forment une paire redoutable. Ce qui est loin d’être le cas de Gregory van der Wiel, coupable de plusieurs grosses erreurs de transmission dans un match où il n’a pas été trop sollicité.