
Metz-PSG: dans une fin de match dingue, Matuidi sauve Paris dans la course au titre

Blaise Matuidi - AFP
Le PSG revient (provisoirement) à hauteur de Monaco
Cette fois, Monaco a vraiment la pression. Car Paris n’a pas manqué l’occasion de revenir à égalité de points avec l’ASM, en allant s’imposer à Metz (3-2) ce mardi, en match en retard de la 31e journée de Ligue 1. Mais les Monégasques n’ont, eux, pas disputé leur match reporté face à Saint-Etienne. Vu leur calendrier surchargé, la date n’a pas encore été fixée. Mais les hommes de Leonardo Jardim savent déjà qu’ils ne devront pas se louper.
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Matuidi héros d’une fin de match dingue
A la 78e minute, le PSG menait tranquillement 2-0 contre une équipe inoffensive. Mais à force de gérer, Paris s’est fait surprendre. D’abord par un coup franc de Yann Jouffre (78e), puis sur un but de Cheick Diabaté (88e). Le titre semblait alors s’échapper des mains des Parisiens, qui ont même été sauvé par la barre sur un nouveau coup franc de Jouffre (91e). La chance du champion ? Peut-être, puisque Blaise Matuidi, d’une tête parfaite au bout du temps additionnel (93e), a permis à son équipe de décrocher trois points cruciaux, et inespérés, dans la course au titre.
Cavani atteint enfin la barre des 30
A 30 ans, Edinson Cavani a enfin atteint la barre des 30 buts en championnat. Grâce à une tête à bout portant sur un centre de Maxwell (33e), l’Uruguayen a porté son total à 30 réalisations en 31 matchs de championnat cette saison. Un nombre qu’il avait approché lors de l'exercice 2012-2013 avec Naples (29 buts en Serie A) mais jamais depuis son arrivée en France puisque lors de la saison dernière, sa plus prolifique en L1, il n’avait fait trembler les filets que 19 fois. Mais à l’époque, il jouait à gauche pour que Zlatan Ibrahimovic occupe la pointe de l’attaque.
Maxwell, livreur de caviars
Maxwell ne joue pas beaucoup. Mais lorsqu’il est sur le terrain, il fait beaucoup de bien au PSG. Face à une défense regroupée, sa qualité technique fait des merveilles. En témoignent ses deux passes décisives délivrées ce mardi, d’abord sur une merveille de centre pour Edinson Cavani (33e), puis avec un décalage pour Blaise Matuidi (36e). Peut-être à la retraite en fin de saison, le Brésilien (35 ans) va laisser un sacré vide en L1.
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Dommage, Metz est parti battu
Placé entre les matchs face à Caen (2-2) et Lorient, très importants dans la lutte pour le maintien, ce rendez-vous face au PSG n’était clairement pas la priorité du FC Metz. Habituellement titulaires, Didillon, Balliu, Mandjeck et Diabaté étaient sur le banc au coup d’envoi. Et leurs remplaçants n’ont pas marqué de points. Complètement dépassés, sans hargne, les Lorrains ont paru résignés dès les premières minutes. Leur première période a été cataclysmique, avec un seul tir, à la 44e minute, et un total de 81 passes, soit quatre de moins que… Thiago Motta. La seconde a été bien meilleure et Metz a bien failli faire tomber Paris, grâce aux entrants Sarr, Jouffre (77e) et Diabaté (88e). Dommage de ne pas y avoir cru plus tôt.
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